mercredi 4 mars 2009

Renault-Nissan s'implante au Maroc

1er septembre 2007, à l'occasion de la visite de Carlos Ghosn au Maroc.

Le patron de l'alliance Renault-Nissan y a signé, avec les autorités du pays, un accord pour la construction d'une nouvelle usine de montage d'une capacité de 200000 voitures par an. L'usine sera située dans la zone franche de Tanger et nécessitera un investissement d'un montant total d'un milliard d'euros. Opérationnelle à partir de l'année 2010, elle devrait ensuite voir ses capacités portées à 400000 unités par an.




Par cet investissement, le groupe franco-japonais va devenir l'un des premiers employeurs de la zone franche. En plus des 6000 emplois directs, l'usine engendrera 30000 emplois chez les équipementiers.

L'effort financier sera découpé en deux phases: une première de 350 millions, une seconde de 600 millions. A ces montants s'ajoutera une enveloppe comprise entre 200 et 400 millions, fonction des véhicules assemblés sur place.

Sources: Renault, Les Echos

Jaguar X-Type fait son entrée sur le marché marocain au prix d’une voiture normale

Après avoir été classée au top
des ventes en l’an 2000 grâce à
la S-Type notamment, la plus
prestigieuse des marques anglaises
continue son envol vers le succès.
La X-Type représente le plus grand pas
de notre histoire déclarait dernièrement
Jonathan Browing, directeur
général de Jaguar. La marque anglaise
s’est découvert de nouvelles ambitions,
le constructeur de coventry a dépassé
la barrière des 100.000 ventes avec la
S-Type, et a la ferme intention de franchir
les 200.000 voitures d’ici 2003
avec l’arrivée de la belle X-Type.
Telle l’annonce d’une nouvelle stratégie
commerciale, la toute nouvelle
approche en la matière chez le
constructeur britannique se décline
sans ambages: “Chez Jaguar on desserre
quelque peu la cravate pour conquérir
le marché des berlines familiales”
mais de luxe. Entendons-nous bien.
Autrement dit, le prix d’une Jaguar se
démocratise. C’est tant mieux pour les
consommateurs, quand bien même,
pendant très longtemps, cette british
racée a donné du complexe à bien des
clients potentiels.
Les ingénieurs de Jaguar cars ont dû
user d’intelligence de conception pour
proposer un modèle compétitif hors du
commun, tout en veillant à respecter
les valeurs qui ont fait la réputation de
la marque (Design, Performances,
Luxe, ambiance feutrée… etc)
La belle fée est équipée d’une transmission
intégrale permanente de série, il
s’agit d’un système simple avec différentiel
central par viscocoupleur assurant
une variation de la transmission
de la puissance entre les essieux sur la
base d’une répartition initiale
avant/arrière de 40-60.
Séduire, séduire
Avec une coque très rigide et d’excellentes
suspensions, la petite “JAG"
devient incontestablement la référence
de la catégorie en matière de comportement
routier, un plaisir de conduite
nouveau et unique disait un journaliste
juste après un essai. Désormais le
constructeur anglais est déterminé à
séduire. La X-Type sera proposée en
trois motorisations, 2 litres, 2.5 litre et
3 litres.
La X-Type, sera équipée d’un moteur 6
cylindres qui développe 197 cheveaux,
et d’une direction assistée asservie à la
vitesse, intérieur cuir, jantes alliages,
air-bags, climatisation automatique,
toit ouvrant, aide au stationnement,
phares automatiques, détecteur de
pluie, peinture métalisée et d’autres
options qui pourraient être choisies à
la convenance du client.
Rentrez dans une Jaguar...
Pénétrer dans une X-Type, c’est s’installer
dans une Jaguar, rien n’y
manque: le cuir, le bois précieux, les
matériaux de qualité, une finition
caractéristique du label Jaguar.
Plus longue de 20 centimètres que ses
concurrentes allemandes, un coffre
plus spacieux, la X-Type allie sportivité,
élégance, luxe et tenue de route
incomparables.
Au Maroc, la Jag/X-Type est attendue
avec impatience par les fidèles de la
marque et par beaucoup d’autres aussi,
et on croit savoir que les premiers arrivages
sont déjà vendus sur catalogue.
Désormais, on peut s’offrir un luxe fou
sur route comme en ville à bord d’une
X-Type.
À partir d’un peu plus de 480.000 Dhs
TCC, on peut partir au volant de cette
féline en affichant fièrement sur son
capot la tête du fauve mythique de la
marque britannique sans plus passer
pour un aristocrate anglais.
La Jag/X-Type, considérée comme la
nouvelle génération Jaguar, devra être
disponible au Maroc dans le beau
Show-Room du boulevard Rahal El
Meskini à partir de la semaine prochaine.
Omar Banjelloun, PDG de Jaguar
Maroc, et son équipe sont plus motivés
que jamais et décidés de renforcer
encore plus, avec la nouvelle “Jag" la
position leader de la belle marque
Jaguar dans le Royaume, par la qualité
du service après ventes, de l’écoute du
client …. Une assistance de Jaguar
Coventry, qui se traduit par des missions
très fréquentes des ingénieurs
anglais pour la formation de l’équipe
Jaguar Maroc aux nouvelles technologies
et méthodes internationales
propres au réseau Jaguar. “Nous faisons
du service client Jaguar et de ses
exigences notre priorité absolue” tient à
préciser le PDG de Jaguar Maroc.
Des fauves, c’est connu, ne sont pas
des animaux facilement domesticables.
Mais s’il s’agit d’un félidé - de la race
féline dont le Jaguar - , il faut une culture
certaine de douceur et de tendresse
car “ses mouvements sont veloutés
comme ceux d’un jeune jaguar”,
comme disait Gautier.
N’allez pas dire que sa tonne et demi
en poids est un handicap.❏
Bachir Thiam

Jaguar XF : Que de points forts techniques

La XF est la plus sophistiquée de toutes les Jaguar Commandes tactiles, aérateurs pivotant électriquement, radar anti-collision, connectivité de pointe… la Jaguar XF est tout simplement la routière la plus sophistiquée du moment.


Ce mois-ci, Jaguar Maroc lance la XF. Il s’agit d’un modèle cœur de gamme, puisque cette routière n’est autre que la remplaçante de la S-Type. Mais alors que cette dernière s’était fait désirée surtout par son design néo-rétro et son classicisme intérieur, la XF joue, elle, résolument la carte futuriste. Un avant-gardisme qui ne se limite pas uniquement à ses lignes extérieures en rupture nette avec toutes les précédentes productions de la firme de Coventry. La XF est tout simplement la routière la plus sophistiquée de son segment. D’abord, sur le plan structurel. Cette longue berline (elle s’étend sur près de 5 m), reprend à son compte la base technique du coupé XK. Un bolide au châssis affûté et aux trains roulants incisifs. Ses roues généreuses peuvent chausser des pneus de 18, 19 ou 20 pouces et abritent des freins surdimensionnés, gages d’un freinage efficient.
Ensuite, c’est en matière de systèmes d’aide à la conduite et autre dispositif de sécurité active, que la XF tient la dragée haute. Ainsi, elle dispose d’un système de surveillance anti-angle-mort (via un voyant au niveau du rétroviseur conducteur), d’un régulateur de vitesse et de distance (radar anti-collision ACC), de phares bi-xénon à éclairage directionnel et même d’un capot actif qui se soulève de 10 cm en cas de choc (pour limiter les risques de blessure au niveau de la tête du piéton). De plus, une caméra de recul, nichée sous le couvercle de la malle, retransmet sur l’écran tactile (de la console centrale) l’image à l’arrière de l’auto, facilitant ainsi le stationnement en marche arrière. Certes, toutes ses sophistications existaient déjà jusqu’ici. Mais, elles étaient surtout réservées aux berlines haut de gamme du segment supérieur, celui des limousines. La XF y a non seulement droit, mais va encore plus loin en proposant quelques gadgets high-tech carrément inédits sur une voiture. C’est le cas de son sélecteur de vitesse rond, qui émerge électriquement et automatiquement lorsque le moteur est mis en marche (par bouton poussoir). C’est simple : à lui seul le démarrage d’une XF est une intense expérience, gratifiant le conducteur de toute une mise en scène : les aérateurs pivotent pour s’ouvrir, les recoins de l’habitacle s’illuminent de la même lumière bleutée qui baigne l’instrumentation, tandis que ledit sélecteur se met à pulser une lumière rouge comme pour simuler un rythme cardiaque. Le félin vous accueille dans ses entrailles, mais vous fait aussi sentir les battements de son cœur. Puis il y a ces sophistications qui apportent une touche de confort bien venue. C’est le cas des sièges avant pouvant diffuser de l’air chaud ou froid, tant au niveau de l’assise, qu’à celui du dossier. Dans la même veine, le volant est chauffant… au cas où Monsieur prendrait la route par très basse température.
Et l’installation audio ? Elle est signée Bowers & Wilkins, l’un des grands spécialistes en la matière et compte huit haut-parleurs de 440 Watt, un lecteur CD avec décodeur MP3 et une interface auxiliaire pour pouvoir connecter un baladeur numérique ou même une clé USB. De même la technologie Bluetooth est également intégrée à la XF, permettant de configurer jusqu’à 4 téléphones portables. Bien entendu, toutes ces fonctions sont gérées via l’écran tactile de 7 pouces. Et fin du fin, même l’allumage de la lumière (du plafonnier) est tactile, tout comme l’ouverture de la boîte à gant qui se fait au simple toucher. Ajoutez à cela la disponibilité d’un système de reconnaissance vocale et vous comprendrez que ce félin a été dompté pour obéir à son propriétaire au doigt comme à la voix.
En revanche, la XF n’a de leçons à recevoir de personne sur le plan strictement mécanique. La gamme moteurs est composée de quatre blocs dont un V6 diesel bi-Turbo. Ce dernier ne sera pas d’emblée de la partie, étant incompatible avec le gazole marocain. A l’inverse, le V6 essence de 3.0 litres et ses 238 chevaux figure sur le catalogue de Jaguar Maroc, tout comme le V8 essence dans ses deux configurations : atmosphérique à 300 ch et turbocompressée à 416 ch. Enfin, reste à signaler deux bonnes nouvelles. La première est que Jaguar Maroc organise dès aujourd’hui et jusqu’à la fin de cette semaine des journées «portes ouvertes» à l’occasion du lancement de la XF. Il est donc possible d’aller à la rencontre de cette Jag’ pas comme les autres. L’autre bonne nouvelle, c’est que toutes les sophistications dont on vient de parler figurent pratiquement de série sur les versions importées.

Opel Zafira : Le champion de la modularité

Opel Zafira : Le champion de la modularité
S’il y a bien un monospace compact qui a su donner du fil à retordre aux ténors de son segment, c’est bien le Zafira. Et pour cause, cet allemand est non seulement beau et bien équipé, mais il joue aussi et remarquablement la carte de la modularité. Grâce à son ingénieux système d’assise «Flex7», il peut ainsi vite passer de 2 à 5, 6 ou 7 places. Sur les 8 moteurs qui peuvent animer le Zafira, l’importateur (CFAO) a retenu un seul, le plus puissant des Diesel (1.9 CDTi de 150 ch). Une version déclinée en deux finitions, Enjoy et Cosmo, affichées respectivement à 295.000 et 345.000 DH (TTC).

Opel Astra 1.7 CDTi : Compacte de référence

Version essayée : Opel Astra 1.7 litre CDTi. 7 CV fiscaux, 250.000 DH TTC. Affichant un style et un comportement dynamiques, conformes à la nouvelle philosophie de la marque, l’Opel Astra a désormais les moyens de s’imposer face aux meilleures compactes du moment. C’est l’une des conclusions d’ALM qui l’a essayée en version Diesel.


Après la refonte de la Vectra, puis l’apparition du monospace citadin Meriva, c’était au tour de la troisième génération de l’Astra de venir confirmer le renouveau de la marque Opel. Commercialisée sur les marchés européens au début 2004, puis au Maroc vers la fin du premier semestre 2005, la nouvelle compacte d’Opel revient avec de plus grandes ambitions commerciales. Mais cette fois, elle a les moyens de figurer parmi les références de son segment. Premier chapitre de cet argumentaire, son design qui rompt radicalement avec celui de sa devancière.
Exprimant une très forte personnalité, la face avant reçoit des projecteurs placés sous un bloc à glace lisse. Leur forme anguleuse s’ajoute à la calandre quasi verticale pour offrir à cette allemande un faciès agressif. De profil, outre des jantes en aluminium de 15 pouces (équipement de série), on apprécie la ligne basse et élancée du toit, qui dicte la découpe du vitrage latéral. Des détails comme la ceinture de caisse haute, des ailes larges et des passages de roues proéminents, font que l’Opel Astra incarne parfaitement l’image de la compacte allemande robuste et cossue.
Quant au style de la poupe, il ne manque pas non plus d’originalité avec des feux en amande placés sous une glace à deux tons, dont l’un opaque. Autre détail fantaisiste du hayon, sa lunette légèrement incurvée ou encore cette barre de chrome transversale, qui recèle en son centre la commande électrique de l’ouverture du coffre. Ce dernier offre une capacité de chargement d’environ 350 litres. Sans avoir à rabattre la banquette, ce volume est suffisant pour emmener les bagages d’un jeune couple avec deux enfants lorsqu’il s’agit de voyager.
Même constat au niveau de l’habitacle, qui semble avoir pleinement profité des nouvelles mensurations extérieures de l’Astra. Et au-delà d’une sensation d’espace bien réelle, il faut savoir que cette Opel atteint une longueur de 4,25 m (+14 cm par rapport à l’ancien modèle), dépassant ainsi toutes ses rivales de quelques centimètres, à l’exception de la Mazda 3. Et avec un empattement de 2,61 m, c’est l’espace aux jambes qui y gagne le plus, surtout au niveau des places arrière. Là encore, il n’est pas exagéré de croire que trois adultes peuvent voyager à l’arrière dans une Astra, sans trop le regretter. Mais même sans aller plus loin, c’est-à-dire au quotidien et en milieu urbain, la compacte de la marque au «Blitz» (éclair en allemand) a de quoi séduire ses occupants.
D’abord par sa présentation intérieure, qui se veut d’actualité et fait appel à des matériaux de qualité comme celui qui habille la planche de bord. Celle-ci adopte un dessin strict et rectiligne dans la pure tradition de la rigueur germanique. Laquelle rigueur se traduit aussi par la fermeté de l’assise. Les rangements ne manquent, au même titre d’ailleurs que les équipements suffisants dans l’unique niveau de finition retenu par l’importateur marocain. L’Astra place même la barre assez haute en la matière, avec, entre autres, un autoradio CD frontal intégrant un décodeur MP3, l’allumage automatique des phares, le capteur de pluie et le rétroviseur intérieur électrochromatique. A cela s’ajoutent les traditionnels ABS, quatre airbags, climatisation, verrouillage centralisé commandé à distance et autres vitres et rétros à réglages électriques. Seul bémol qu’on ne peut d’ailleurs passer sous silence : l’absence d’un miroir de courtoisie du côté conducteur.
Plutôt impardonnable à ce niveau de gamme et de prix. En revanche, c’est ce même conducteur qui saura le plus apprécier l’Astra. Il y a d’une part des petits détails pratiques en conduite comme le système à impulsion des commodos des clignotants et d’autre part les qualités dynamiques de l’auto, surtout dans cette version Diesel. Animée par un bloc moderne, en l’occurrence le 1.7 litre common rail de 100 chevaux, l’Astra ne manque pas d’allant, mais n’offre pas non plus des accélérations phénoménales. Sobre, il distille de bonnes reprises, mais s’avère plutôt paresseux à bas régime, pour peu que l’on ne joue pas du levier de vitesses.
On peut aussi lui reprocher un niveau sonore fort perceptible au ralenti et à froid, bien qu’il brille en général par une certaine discrétion. Les suspensions gomment suffisamment les imperfections du bitume et procurent un confort bienvenu à bord. Enfin, châssis, trains roulants et direction électro-hydraulique, concourent à procurer à l’Astra une tenue de route précise, voire incisive.


Le verdict :
Tous ceux qui, jusqu’ici, étaient sceptiques à l’égard de l’ancienne Opel Astra ne peuvent plus l’être avec la nouvelle, séduisante, moderne et plus accueillante. Mais l’Astra ne s’est pas bonifiée qu’en matière de présentations extérieure et intérieure. Elle a aussi de solides arguments à avancer sur le plan mécanique, surtout dans cette version 1.7 CDTi, dont on signalera au passage, une homologation fiscale de 7 CV. Reste la question du prix, fixé dans le cas présent à 250.000 DH TTC. Une somme que l’on parvient tout juste à justifier par la générosité de l’équipement, les qualités routières de l’Astra, ainsi que son économie à la pompe. Le tout, sans omettre de rappeler l’appartenance sacrée de cette voiture au clan très prisé des compactes allemandes.

La technique :
4 cylindres en ligne. 1.686 cm3. Turbo Diesel par injection directe common rail. 100 ch/240 Nm. Boîte manuelle à cinq rapports. 5,2 l/100 km en consommation moyenne. 181 km/h en vitesse de pointe. ABS dernière génération. Jantes en alu et pneus de 15’’.

Suzuki Maroc lance la Maruti-Suzuki 800

La Maruti 800, une ligne vieillotte, mais des arguments économiques uniques et imbattables. Dès aujourd’hui, il est possible de trouver chez Suzuki Maroc et dans son réseau une voiture ultra-économique, la Maruti 800. C’est le modèle le moins cher du marché automobile marocain.

Pour ceux qui en ont marre de prendre le bus ou encore ceux qui veulent se débarrasser de leur mobylette, Suzuki Maroc propose une solution : acheter une voiture. Mais pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de l’automobile la moins chère du marché. Il s’agit de la Maruti-Suzuki 800.
Comme le montrent ses différents atours, cette voiture est loin d’être une référence en termes d’esthétique et de design. Elle se présente comme une citadine à carrosserie cinq portes dont le look s’inscrit en décalage avec les canons stylistiques actuels. Autre volet un peu «rétro» pour ne pas dire dépassé, sa présentation intérieure qui “fait l’impasse” sur tous les équipements de confort.
Mécaniquement et comme son nom peut le laisser deviner, elle s’anime d’un petit trois-cylindres essence de 800 cm3 qui développe la puissance de 35 chevaux. Là encore, il est question d’un bloc qui recourt à une alimentation des plus rudimentaires à savoir, un carburateur.
Qu’à cela ne tienne ! La Maruti 800 dispose d’une arme redoutable. En effet, c’est la voiture la moins chère du marché. Elle est comme l’a si bien dit le directeur général de Suzuki Maroc, Abdelhanine Belmahi, une auto ultra-économique à tous les niveaux. Son prix est de 65.000 DH TTC, sa vignette fiscale de 350 DH (pour 5 CV fiscaux), sa prime d’assurance de 2.200 DH et sa consommation moyenne de 4 l/100 km. Ce sont là des valeurs qui défient toute concurrence.
A cela s’ajoute une réputation de fiabilité éprouvée. Un argument dont compte bien profiter Suzuki Maroc pour promouvoir le lancement commercial de ce produit. C’est ce que laisse croire ledit responsable qui a aussi précisé que la Maruti 800 bénéficiera de la même garantie que les modèles de la marque Suzuki, soit trois ans ou 60.000 kilomètres (pièces et main-d’œuvre). Mais pour Suzuki Maroc, la Maruti 800 vient avant tout répondre à une large demande et à un but bien précis : faciliter l’accessibilité à l’automobile. Autrement dit, il est question de démocratiser celle-ci encore plus qu’une Fiat Uno ou qu’une Dacia Logan.
«Nous voulons motoriser le pays. C’est là une grande ambition, certes, mais nous en avons les moyens», déclare M. Belmahi. Ce dernier ne manque pas de rappeler quelques performances de cette Maruti dans un marché voisin comme l’Algérie. «C’est la voiture la plus populaire en Algérie… il s’en est vendu un total de 25.000 en 4 ans, soit une moyenne annuelle de 6.000 unités». Au Maroc, les objectifs de ventes que se sont assignés les responsables de Suzuki par rapport à ce modèle restent confidentiels. Quoi qu’il en soit, ce sera au marché d’en décider. A ce juste titre, les trois prochains mois donneront une idée plus précise quant à la réaction de la clientèle marocaine.

Suzuki

Suzuki Maroc est établie depuis Décembre 1998. La société compte actuellement un total de 57 personnes à son emploi tant à son siège social de Casablanca que dans ses succursales à travers le royaume.

Actuellement, Suzuki Maroc vend ses produits à un marché de consommateurs diversifiés.
La division automobile de Suzuki commercialise et assure l'entretien d'une gamme complète de voitures compactes, de 4x4, et d'utilitaires.

La Division moto propose un éventail de produits de qualité. On y retrouve près d'une trentaine de versions de motocyclettes et de Quads.

Suzuki commercialise également une vaste gamme de moteurs hors-bord, à deux et quatre temps. Dotés de la technologie de pointe de l'industrie, les moteurs hors-bord Suzuki sont extrêmement silencieux et très économiques en carburant.