mercredi 4 mars 2009

Renault-Nissan s'implante au Maroc

1er septembre 2007, à l'occasion de la visite de Carlos Ghosn au Maroc.

Le patron de l'alliance Renault-Nissan y a signé, avec les autorités du pays, un accord pour la construction d'une nouvelle usine de montage d'une capacité de 200000 voitures par an. L'usine sera située dans la zone franche de Tanger et nécessitera un investissement d'un montant total d'un milliard d'euros. Opérationnelle à partir de l'année 2010, elle devrait ensuite voir ses capacités portées à 400000 unités par an.




Par cet investissement, le groupe franco-japonais va devenir l'un des premiers employeurs de la zone franche. En plus des 6000 emplois directs, l'usine engendrera 30000 emplois chez les équipementiers.

L'effort financier sera découpé en deux phases: une première de 350 millions, une seconde de 600 millions. A ces montants s'ajoutera une enveloppe comprise entre 200 et 400 millions, fonction des véhicules assemblés sur place.

Sources: Renault, Les Echos

Jaguar X-Type fait son entrée sur le marché marocain au prix d’une voiture normale

Après avoir été classée au top
des ventes en l’an 2000 grâce à
la S-Type notamment, la plus
prestigieuse des marques anglaises
continue son envol vers le succès.
La X-Type représente le plus grand pas
de notre histoire déclarait dernièrement
Jonathan Browing, directeur
général de Jaguar. La marque anglaise
s’est découvert de nouvelles ambitions,
le constructeur de coventry a dépassé
la barrière des 100.000 ventes avec la
S-Type, et a la ferme intention de franchir
les 200.000 voitures d’ici 2003
avec l’arrivée de la belle X-Type.
Telle l’annonce d’une nouvelle stratégie
commerciale, la toute nouvelle
approche en la matière chez le
constructeur britannique se décline
sans ambages: “Chez Jaguar on desserre
quelque peu la cravate pour conquérir
le marché des berlines familiales”
mais de luxe. Entendons-nous bien.
Autrement dit, le prix d’une Jaguar se
démocratise. C’est tant mieux pour les
consommateurs, quand bien même,
pendant très longtemps, cette british
racée a donné du complexe à bien des
clients potentiels.
Les ingénieurs de Jaguar cars ont dû
user d’intelligence de conception pour
proposer un modèle compétitif hors du
commun, tout en veillant à respecter
les valeurs qui ont fait la réputation de
la marque (Design, Performances,
Luxe, ambiance feutrée… etc)
La belle fée est équipée d’une transmission
intégrale permanente de série, il
s’agit d’un système simple avec différentiel
central par viscocoupleur assurant
une variation de la transmission
de la puissance entre les essieux sur la
base d’une répartition initiale
avant/arrière de 40-60.
Séduire, séduire
Avec une coque très rigide et d’excellentes
suspensions, la petite “JAG"
devient incontestablement la référence
de la catégorie en matière de comportement
routier, un plaisir de conduite
nouveau et unique disait un journaliste
juste après un essai. Désormais le
constructeur anglais est déterminé à
séduire. La X-Type sera proposée en
trois motorisations, 2 litres, 2.5 litre et
3 litres.
La X-Type, sera équipée d’un moteur 6
cylindres qui développe 197 cheveaux,
et d’une direction assistée asservie à la
vitesse, intérieur cuir, jantes alliages,
air-bags, climatisation automatique,
toit ouvrant, aide au stationnement,
phares automatiques, détecteur de
pluie, peinture métalisée et d’autres
options qui pourraient être choisies à
la convenance du client.
Rentrez dans une Jaguar...
Pénétrer dans une X-Type, c’est s’installer
dans une Jaguar, rien n’y
manque: le cuir, le bois précieux, les
matériaux de qualité, une finition
caractéristique du label Jaguar.
Plus longue de 20 centimètres que ses
concurrentes allemandes, un coffre
plus spacieux, la X-Type allie sportivité,
élégance, luxe et tenue de route
incomparables.
Au Maroc, la Jag/X-Type est attendue
avec impatience par les fidèles de la
marque et par beaucoup d’autres aussi,
et on croit savoir que les premiers arrivages
sont déjà vendus sur catalogue.
Désormais, on peut s’offrir un luxe fou
sur route comme en ville à bord d’une
X-Type.
À partir d’un peu plus de 480.000 Dhs
TCC, on peut partir au volant de cette
féline en affichant fièrement sur son
capot la tête du fauve mythique de la
marque britannique sans plus passer
pour un aristocrate anglais.
La Jag/X-Type, considérée comme la
nouvelle génération Jaguar, devra être
disponible au Maroc dans le beau
Show-Room du boulevard Rahal El
Meskini à partir de la semaine prochaine.
Omar Banjelloun, PDG de Jaguar
Maroc, et son équipe sont plus motivés
que jamais et décidés de renforcer
encore plus, avec la nouvelle “Jag" la
position leader de la belle marque
Jaguar dans le Royaume, par la qualité
du service après ventes, de l’écoute du
client …. Une assistance de Jaguar
Coventry, qui se traduit par des missions
très fréquentes des ingénieurs
anglais pour la formation de l’équipe
Jaguar Maroc aux nouvelles technologies
et méthodes internationales
propres au réseau Jaguar. “Nous faisons
du service client Jaguar et de ses
exigences notre priorité absolue” tient à
préciser le PDG de Jaguar Maroc.
Des fauves, c’est connu, ne sont pas
des animaux facilement domesticables.
Mais s’il s’agit d’un félidé - de la race
féline dont le Jaguar - , il faut une culture
certaine de douceur et de tendresse
car “ses mouvements sont veloutés
comme ceux d’un jeune jaguar”,
comme disait Gautier.
N’allez pas dire que sa tonne et demi
en poids est un handicap.❏
Bachir Thiam

Jaguar XF : Que de points forts techniques

La XF est la plus sophistiquée de toutes les Jaguar Commandes tactiles, aérateurs pivotant électriquement, radar anti-collision, connectivité de pointe… la Jaguar XF est tout simplement la routière la plus sophistiquée du moment.


Ce mois-ci, Jaguar Maroc lance la XF. Il s’agit d’un modèle cœur de gamme, puisque cette routière n’est autre que la remplaçante de la S-Type. Mais alors que cette dernière s’était fait désirée surtout par son design néo-rétro et son classicisme intérieur, la XF joue, elle, résolument la carte futuriste. Un avant-gardisme qui ne se limite pas uniquement à ses lignes extérieures en rupture nette avec toutes les précédentes productions de la firme de Coventry. La XF est tout simplement la routière la plus sophistiquée de son segment. D’abord, sur le plan structurel. Cette longue berline (elle s’étend sur près de 5 m), reprend à son compte la base technique du coupé XK. Un bolide au châssis affûté et aux trains roulants incisifs. Ses roues généreuses peuvent chausser des pneus de 18, 19 ou 20 pouces et abritent des freins surdimensionnés, gages d’un freinage efficient.
Ensuite, c’est en matière de systèmes d’aide à la conduite et autre dispositif de sécurité active, que la XF tient la dragée haute. Ainsi, elle dispose d’un système de surveillance anti-angle-mort (via un voyant au niveau du rétroviseur conducteur), d’un régulateur de vitesse et de distance (radar anti-collision ACC), de phares bi-xénon à éclairage directionnel et même d’un capot actif qui se soulève de 10 cm en cas de choc (pour limiter les risques de blessure au niveau de la tête du piéton). De plus, une caméra de recul, nichée sous le couvercle de la malle, retransmet sur l’écran tactile (de la console centrale) l’image à l’arrière de l’auto, facilitant ainsi le stationnement en marche arrière. Certes, toutes ses sophistications existaient déjà jusqu’ici. Mais, elles étaient surtout réservées aux berlines haut de gamme du segment supérieur, celui des limousines. La XF y a non seulement droit, mais va encore plus loin en proposant quelques gadgets high-tech carrément inédits sur une voiture. C’est le cas de son sélecteur de vitesse rond, qui émerge électriquement et automatiquement lorsque le moteur est mis en marche (par bouton poussoir). C’est simple : à lui seul le démarrage d’une XF est une intense expérience, gratifiant le conducteur de toute une mise en scène : les aérateurs pivotent pour s’ouvrir, les recoins de l’habitacle s’illuminent de la même lumière bleutée qui baigne l’instrumentation, tandis que ledit sélecteur se met à pulser une lumière rouge comme pour simuler un rythme cardiaque. Le félin vous accueille dans ses entrailles, mais vous fait aussi sentir les battements de son cœur. Puis il y a ces sophistications qui apportent une touche de confort bien venue. C’est le cas des sièges avant pouvant diffuser de l’air chaud ou froid, tant au niveau de l’assise, qu’à celui du dossier. Dans la même veine, le volant est chauffant… au cas où Monsieur prendrait la route par très basse température.
Et l’installation audio ? Elle est signée Bowers & Wilkins, l’un des grands spécialistes en la matière et compte huit haut-parleurs de 440 Watt, un lecteur CD avec décodeur MP3 et une interface auxiliaire pour pouvoir connecter un baladeur numérique ou même une clé USB. De même la technologie Bluetooth est également intégrée à la XF, permettant de configurer jusqu’à 4 téléphones portables. Bien entendu, toutes ces fonctions sont gérées via l’écran tactile de 7 pouces. Et fin du fin, même l’allumage de la lumière (du plafonnier) est tactile, tout comme l’ouverture de la boîte à gant qui se fait au simple toucher. Ajoutez à cela la disponibilité d’un système de reconnaissance vocale et vous comprendrez que ce félin a été dompté pour obéir à son propriétaire au doigt comme à la voix.
En revanche, la XF n’a de leçons à recevoir de personne sur le plan strictement mécanique. La gamme moteurs est composée de quatre blocs dont un V6 diesel bi-Turbo. Ce dernier ne sera pas d’emblée de la partie, étant incompatible avec le gazole marocain. A l’inverse, le V6 essence de 3.0 litres et ses 238 chevaux figure sur le catalogue de Jaguar Maroc, tout comme le V8 essence dans ses deux configurations : atmosphérique à 300 ch et turbocompressée à 416 ch. Enfin, reste à signaler deux bonnes nouvelles. La première est que Jaguar Maroc organise dès aujourd’hui et jusqu’à la fin de cette semaine des journées «portes ouvertes» à l’occasion du lancement de la XF. Il est donc possible d’aller à la rencontre de cette Jag’ pas comme les autres. L’autre bonne nouvelle, c’est que toutes les sophistications dont on vient de parler figurent pratiquement de série sur les versions importées.

Opel Zafira : Le champion de la modularité

Opel Zafira : Le champion de la modularité
S’il y a bien un monospace compact qui a su donner du fil à retordre aux ténors de son segment, c’est bien le Zafira. Et pour cause, cet allemand est non seulement beau et bien équipé, mais il joue aussi et remarquablement la carte de la modularité. Grâce à son ingénieux système d’assise «Flex7», il peut ainsi vite passer de 2 à 5, 6 ou 7 places. Sur les 8 moteurs qui peuvent animer le Zafira, l’importateur (CFAO) a retenu un seul, le plus puissant des Diesel (1.9 CDTi de 150 ch). Une version déclinée en deux finitions, Enjoy et Cosmo, affichées respectivement à 295.000 et 345.000 DH (TTC).

Opel Astra 1.7 CDTi : Compacte de référence

Version essayée : Opel Astra 1.7 litre CDTi. 7 CV fiscaux, 250.000 DH TTC. Affichant un style et un comportement dynamiques, conformes à la nouvelle philosophie de la marque, l’Opel Astra a désormais les moyens de s’imposer face aux meilleures compactes du moment. C’est l’une des conclusions d’ALM qui l’a essayée en version Diesel.


Après la refonte de la Vectra, puis l’apparition du monospace citadin Meriva, c’était au tour de la troisième génération de l’Astra de venir confirmer le renouveau de la marque Opel. Commercialisée sur les marchés européens au début 2004, puis au Maroc vers la fin du premier semestre 2005, la nouvelle compacte d’Opel revient avec de plus grandes ambitions commerciales. Mais cette fois, elle a les moyens de figurer parmi les références de son segment. Premier chapitre de cet argumentaire, son design qui rompt radicalement avec celui de sa devancière.
Exprimant une très forte personnalité, la face avant reçoit des projecteurs placés sous un bloc à glace lisse. Leur forme anguleuse s’ajoute à la calandre quasi verticale pour offrir à cette allemande un faciès agressif. De profil, outre des jantes en aluminium de 15 pouces (équipement de série), on apprécie la ligne basse et élancée du toit, qui dicte la découpe du vitrage latéral. Des détails comme la ceinture de caisse haute, des ailes larges et des passages de roues proéminents, font que l’Opel Astra incarne parfaitement l’image de la compacte allemande robuste et cossue.
Quant au style de la poupe, il ne manque pas non plus d’originalité avec des feux en amande placés sous une glace à deux tons, dont l’un opaque. Autre détail fantaisiste du hayon, sa lunette légèrement incurvée ou encore cette barre de chrome transversale, qui recèle en son centre la commande électrique de l’ouverture du coffre. Ce dernier offre une capacité de chargement d’environ 350 litres. Sans avoir à rabattre la banquette, ce volume est suffisant pour emmener les bagages d’un jeune couple avec deux enfants lorsqu’il s’agit de voyager.
Même constat au niveau de l’habitacle, qui semble avoir pleinement profité des nouvelles mensurations extérieures de l’Astra. Et au-delà d’une sensation d’espace bien réelle, il faut savoir que cette Opel atteint une longueur de 4,25 m (+14 cm par rapport à l’ancien modèle), dépassant ainsi toutes ses rivales de quelques centimètres, à l’exception de la Mazda 3. Et avec un empattement de 2,61 m, c’est l’espace aux jambes qui y gagne le plus, surtout au niveau des places arrière. Là encore, il n’est pas exagéré de croire que trois adultes peuvent voyager à l’arrière dans une Astra, sans trop le regretter. Mais même sans aller plus loin, c’est-à-dire au quotidien et en milieu urbain, la compacte de la marque au «Blitz» (éclair en allemand) a de quoi séduire ses occupants.
D’abord par sa présentation intérieure, qui se veut d’actualité et fait appel à des matériaux de qualité comme celui qui habille la planche de bord. Celle-ci adopte un dessin strict et rectiligne dans la pure tradition de la rigueur germanique. Laquelle rigueur se traduit aussi par la fermeté de l’assise. Les rangements ne manquent, au même titre d’ailleurs que les équipements suffisants dans l’unique niveau de finition retenu par l’importateur marocain. L’Astra place même la barre assez haute en la matière, avec, entre autres, un autoradio CD frontal intégrant un décodeur MP3, l’allumage automatique des phares, le capteur de pluie et le rétroviseur intérieur électrochromatique. A cela s’ajoutent les traditionnels ABS, quatre airbags, climatisation, verrouillage centralisé commandé à distance et autres vitres et rétros à réglages électriques. Seul bémol qu’on ne peut d’ailleurs passer sous silence : l’absence d’un miroir de courtoisie du côté conducteur.
Plutôt impardonnable à ce niveau de gamme et de prix. En revanche, c’est ce même conducteur qui saura le plus apprécier l’Astra. Il y a d’une part des petits détails pratiques en conduite comme le système à impulsion des commodos des clignotants et d’autre part les qualités dynamiques de l’auto, surtout dans cette version Diesel. Animée par un bloc moderne, en l’occurrence le 1.7 litre common rail de 100 chevaux, l’Astra ne manque pas d’allant, mais n’offre pas non plus des accélérations phénoménales. Sobre, il distille de bonnes reprises, mais s’avère plutôt paresseux à bas régime, pour peu que l’on ne joue pas du levier de vitesses.
On peut aussi lui reprocher un niveau sonore fort perceptible au ralenti et à froid, bien qu’il brille en général par une certaine discrétion. Les suspensions gomment suffisamment les imperfections du bitume et procurent un confort bienvenu à bord. Enfin, châssis, trains roulants et direction électro-hydraulique, concourent à procurer à l’Astra une tenue de route précise, voire incisive.


Le verdict :
Tous ceux qui, jusqu’ici, étaient sceptiques à l’égard de l’ancienne Opel Astra ne peuvent plus l’être avec la nouvelle, séduisante, moderne et plus accueillante. Mais l’Astra ne s’est pas bonifiée qu’en matière de présentations extérieure et intérieure. Elle a aussi de solides arguments à avancer sur le plan mécanique, surtout dans cette version 1.7 CDTi, dont on signalera au passage, une homologation fiscale de 7 CV. Reste la question du prix, fixé dans le cas présent à 250.000 DH TTC. Une somme que l’on parvient tout juste à justifier par la générosité de l’équipement, les qualités routières de l’Astra, ainsi que son économie à la pompe. Le tout, sans omettre de rappeler l’appartenance sacrée de cette voiture au clan très prisé des compactes allemandes.

La technique :
4 cylindres en ligne. 1.686 cm3. Turbo Diesel par injection directe common rail. 100 ch/240 Nm. Boîte manuelle à cinq rapports. 5,2 l/100 km en consommation moyenne. 181 km/h en vitesse de pointe. ABS dernière génération. Jantes en alu et pneus de 15’’.

Suzuki Maroc lance la Maruti-Suzuki 800

La Maruti 800, une ligne vieillotte, mais des arguments économiques uniques et imbattables. Dès aujourd’hui, il est possible de trouver chez Suzuki Maroc et dans son réseau une voiture ultra-économique, la Maruti 800. C’est le modèle le moins cher du marché automobile marocain.

Pour ceux qui en ont marre de prendre le bus ou encore ceux qui veulent se débarrasser de leur mobylette, Suzuki Maroc propose une solution : acheter une voiture. Mais pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de l’automobile la moins chère du marché. Il s’agit de la Maruti-Suzuki 800.
Comme le montrent ses différents atours, cette voiture est loin d’être une référence en termes d’esthétique et de design. Elle se présente comme une citadine à carrosserie cinq portes dont le look s’inscrit en décalage avec les canons stylistiques actuels. Autre volet un peu «rétro» pour ne pas dire dépassé, sa présentation intérieure qui “fait l’impasse” sur tous les équipements de confort.
Mécaniquement et comme son nom peut le laisser deviner, elle s’anime d’un petit trois-cylindres essence de 800 cm3 qui développe la puissance de 35 chevaux. Là encore, il est question d’un bloc qui recourt à une alimentation des plus rudimentaires à savoir, un carburateur.
Qu’à cela ne tienne ! La Maruti 800 dispose d’une arme redoutable. En effet, c’est la voiture la moins chère du marché. Elle est comme l’a si bien dit le directeur général de Suzuki Maroc, Abdelhanine Belmahi, une auto ultra-économique à tous les niveaux. Son prix est de 65.000 DH TTC, sa vignette fiscale de 350 DH (pour 5 CV fiscaux), sa prime d’assurance de 2.200 DH et sa consommation moyenne de 4 l/100 km. Ce sont là des valeurs qui défient toute concurrence.
A cela s’ajoute une réputation de fiabilité éprouvée. Un argument dont compte bien profiter Suzuki Maroc pour promouvoir le lancement commercial de ce produit. C’est ce que laisse croire ledit responsable qui a aussi précisé que la Maruti 800 bénéficiera de la même garantie que les modèles de la marque Suzuki, soit trois ans ou 60.000 kilomètres (pièces et main-d’œuvre). Mais pour Suzuki Maroc, la Maruti 800 vient avant tout répondre à une large demande et à un but bien précis : faciliter l’accessibilité à l’automobile. Autrement dit, il est question de démocratiser celle-ci encore plus qu’une Fiat Uno ou qu’une Dacia Logan.
«Nous voulons motoriser le pays. C’est là une grande ambition, certes, mais nous en avons les moyens», déclare M. Belmahi. Ce dernier ne manque pas de rappeler quelques performances de cette Maruti dans un marché voisin comme l’Algérie. «C’est la voiture la plus populaire en Algérie… il s’en est vendu un total de 25.000 en 4 ans, soit une moyenne annuelle de 6.000 unités». Au Maroc, les objectifs de ventes que se sont assignés les responsables de Suzuki par rapport à ce modèle restent confidentiels. Quoi qu’il en soit, ce sera au marché d’en décider. A ce juste titre, les trois prochains mois donneront une idée plus précise quant à la réaction de la clientèle marocaine.

Suzuki

Suzuki Maroc est établie depuis Décembre 1998. La société compte actuellement un total de 57 personnes à son emploi tant à son siège social de Casablanca que dans ses succursales à travers le royaume.

Actuellement, Suzuki Maroc vend ses produits à un marché de consommateurs diversifiés.
La division automobile de Suzuki commercialise et assure l'entretien d'une gamme complète de voitures compactes, de 4x4, et d'utilitaires.

La Division moto propose un éventail de produits de qualité. On y retrouve près d'une trentaine de versions de motocyclettes et de Quads.

Suzuki commercialise également une vaste gamme de moteurs hors-bord, à deux et quatre temps. Dotés de la technologie de pointe de l'industrie, les moteurs hors-bord Suzuki sont extrêmement silencieux et très économiques en carburant.

Chevrolet Spark veut conquérir le marché marocain

Facebook Chevrolet Spark veut conquérir le marché marocain

C’est officiel. Le groupe CFAO Motors Maroc vient de lancer sur le marché marocain la deuxième génération de la nouvelle Chevrolet Spark.

À en croire les responsables du groupe, cette voiture a été désignée au Salon international de Turin comme " la plus belle voiture citadine". Avec un design moderne et original, cette nouvelle gamme a enregistré plus de 550 000 exemplaires de ventes de par le monde.

Élégante et vive, la Chevrolet Spark apporte tout ce qu’on est en droit d’attendre d’une voiture à vocation urbaine. Ses dimensions compactes (3.5 m de long et 1.5 m de large) et son rayon de braquage ultra-court sont particulièrement appréciés au quotidien. Plus son aspect confortable, elle est en outre dotée d’un système de sécurité très efficace.

En effet, l’habitacle de sécurité comprend des structures conçues pour absorber l’énergie libérée lors d’une collision frontale, arrière ou latérale. Réalisé en acier haut de gamme, il procure plus de stabilité au véhicule.

Pour compléter les dispositifs de sécurité passive, la Chevrolet Spark a été équipée d’un ensemble complet de sécurité comprenant, des ceintures de sécurité à trois points d’ancrage et d’appuie-tête, une colonne de direction avec disposition d’absorption d’énergie et des protège-genoux.

Au niveau de l’équipement, elle sera disponible en deux versions et laissera le choix entre deux motorisations à essence répondant aux normes Euro 4. La consommation aussi a été améliorée avec 0.9 l/100 km de moins que son aînée.

Il est à souligner que les deux versions disponibles au Maroc sont dotées d’une boîte manuelle à cinq rapports. Cette traction-avant accélère de 0 à 100 km/h en 18,2 secondes, atteignant une vitesse de pointe de 145 km/h.

Les deux modèles Chevrolet Spark sont équipés d’une large gamme d’équLa CNIA veut améliorer son chiffre d’affaires

ipements standard, dont la direction assistée, un ensemble de dispositifs de sécurité, et selon l’option, des vitres à commande électrique à l’avant ainsi qu’un dispositif centralisé de fermeture des portières commandé à distance.

Quant au prix de cette nouvelle gamme, le premier prix est fixé à 89 900 dh et une version avec climatisation est offerte à 105 000 dh, avec une consommation mixte à 5.2 litres.

Il est à noter que CFAO MOTORS MAROC vise pour la Chevrolet Spark 20 % de parts de marché du segment des mini-citadines, soit une vente de 500 véhicules pour la première année.

Libération

Seat lance sa berline Exeo


Seat Exeo

Présentée au dernier Mondial de l'Auto à Paris, la Seat Exeo arrive en France pour le printemps. Commercialisée à partir du 26 mars, la nouvelle berline sportive espagnole est toutefois disponible à la commande à partir du 2 février. Proposée à partir de 20.000 euros, elle est en plus livrée avec une montre de luxe Baume & Mercier aux 100 premiers acheteurs.


Berline tricorps de 4,60 m de long, la Seat Exeo s'inspire directement de la précédente génération de l'Audi A4, les marques espagnole et allemande étant toutes deux des filiales du constructeur Volkswagen. Si de profil la ressemblance est frappante, la face avant elle, est signée Seat avec une calandre et des optiques issue du reste de la gamme.

Les véritables nouveautés sont donc à chercher du côté des innovations techniques mises en oeuvre pour le confort de conduite et celui des passagers. On retiendra par exemple les capteurs solaires sur le toit qui permettent d'alimenter la ventilation du véhicule, le double vitrage offrant une meilleure insonorisation, ou encore les phares Xénon pivotables dans les virages. Les nouvelles suspensions (4 bras à l'avant, trapézoïdale à l'arrière) assurent quant à elles une conduite dynamique et un maniement plus confortable.

Sous le capot, Seat s'appuie sur le catalogue bien fourni de Volkswagen pour proposer 3 moteurs essence (1,6 102 ch, 1,8T 150 ch et 2.0 TSI 200 ch) et 2 blocs diesel, à savoir le 2,0 litres TDI (143 et 170 ch) à rampe commune de dernière génération. Un diesel de 120 ch sera introduit un peu plus tard cette année.

Sur la liste des équipements, l'Exeo offre un système de navigation de dernière génération ainsi qu'un nouveau système d'informations embarquées avec fonctions MP3, MPEG4, connexions iPod et USB et kit mains libres Bluetooth.

L'Exeo est proposée avec les finitions Reference, Sport ou bien Style. En cours d'année viendront s'ajouter à la gamme les finitions Techside, basée sur les équipements high-tech, et Gran Via (haut de gamme).

Produite près de Barcelone, la Seat Exeo est commercialisée en France à partir de 20.200 euros (1.6 essence). La version la plus exclusive (2.0 TDI 170 ch) s'affiche quant à elle à 28.295 euros.

Et pour récompenser les 100 premiers clients de l'Exeo, Seat annonce qu'il leur offrira une montre Baume & Mercier d'une valeur de 2.590 euros pour les femmes, et de 2.340 à 2.500 euros pour les hommes.

Nouveau showroom de Seat à Casablanca

Bavaria Motors vient d'inaugurer un nouveau showroom pour la marque Seat au Maroc. L'importateur inscrit cette action dans une stratégie globale qui privilégie la proximité.

L'objectif est de repositionner la marque SEAT sur le marché marocain. En effet, Bavaria Motors ambitionne de faire augmenter son chiffre de croissance des ventes à 30% pour l'année 2008.

"La marque SEAT vit un moment de grand changement qui sera également vécu au Maroc", avait affirmé Marc Bisbe, directeur régional des ventes à SEAT International.

"En 2008, SEAT veut devenir le leader du segment en qualité et en design, produire 800 000 unités en doublant les ventes, réaliser un retour sur investissement de plus de 10% et être l'employeur le plus attractif en Espagne", poursuit-il.

Pour partager l'événement de l'inauguration avec le grand public, Bavaria organisera des journées portes ouvertes très prochainement.

SEAT est une marque du groupe Volkswagen, 1er constructeur automobile européen. Elle fait partie du Groupe de marques Audi qui est la branche sportive du constructeur et qui regroupe Audi, Lamborghini et SEAT.

La marque SEAT est présente dans plus de 70 pays et est commercialisée au Maroc en exclusivité par Bavaria Motors depuis 1994.

Seat Leon : la plus sexy des compactes

Que ce soit vu d’avant ou d’arrière, il est difficile de trouver quelque chose de moche à la nouvelle Seat Leon. L’importateur marocain de Seat lance la nouvelle Leon. Une berline qui vient se frotter aux meilleures compactes du moment, avec comme point fort, un design très réussi.


Avec 409 véhicules vendus durant l’année 2005, l’importateur marocain de Seat (Bavaria Motors) n’aura pas réalisé la progression commerciale qu’il souhaitait et ce, malgré l’arrivée de deux grandes nouveautés qu’étaient l’Altea et la Toledo. Pourtant, les produits de la marque espagnole, propriété du groupe Volkswagen, sont de très bonne facture et méritent un meilleur accueil auprès de la clientèle marocaine.
Et c’est d’ailleurs dans ce sens que les choses devraient, en tout logique, évoluer dans les semaines et mois à venir. «En toute logique», car au premier contact avec la nouvelle Leon, tout laisse a priori optimiste quant à son futur succès dans les ventes et partant, un véritable décollage commercial pour Seat au Maroc.
A commencer par son look, qui est plutôt même son principal atout. Et pour cause, elle a été dessinée par le talentueux designer Walter De’Silva, qui s’était distingué par la création des Alfa Roméo 156 et 147. D’accord, le style de la nouvelle Leon donne une impression de déjà-vu à travers les récentes nouveautés de la marque. Mais il n’en demeure pas moins que cette seconde génération incarne tout aussi bien à son tour le slogan de la marque espagnole : «Auto Emocion».
La Leon revendique également sa propre personnalité à travers une carrosserie aux proportions plus compactes. Face à l’Altea, dont elle reste la plus proche en comparaison, la Leon perd 11 cm en hauteur (1,458 m) et s’arroge 4 cm de plus en longueur (4,32 m). Mais c’est surtout par rapport à celle qu’elle remplace qu’il faudrait l’évaluer. D’abord en terme de mesures: près de 14 cm de plus en longueur totale, dont un empattement accru de quelque 6 cm et une largeur qui atteint 1,77 m.
Ensuite, esthétiquement. La face avant évolue significativement, s’inscrivant dans la lignée de la nouvelle identité visuelle de la marque. On y retrouve un regard agressif du fait des optiques acérées, séparées par une calandre réduite, le tout meublant un capot plongeant. On y retrouve aussi le jeu des courbes et des reliefs qui sculptent les flancs notamment. De profil toujours, la Leon affirme de façon plus poussée sa silhouette dynamique, à travers une chute accentuée du pavillon et des poignées de porte arrière camouflées dans les montants de custode.
A eux seuls, ces deux détails confèrent à cette berline bi-corps (proche du monovolume) des faux-airs de coupé. Dernier point de ce tour descriptif, la partie arrière ne manque pas d’allure et d’originalité, avec son aspect moins trapu, ses feux à diodes électroluminescentes, ainsi que son hayon intégrant un becquet de toit et une lunette aux coins arrondis. Une poupe assez originale et en tout cas bien loin de l’ancienne Leon et son arrière tronqué à la hache. En revanche, cette même poupe continue à abriter quasiment le même volume de coffre : 341 litres, soit une valeur dans la moyenne de la catégorie.
Au-delà du look et des dimensions, la Leon reprend à sa base le châssis de l’actuelle Volkswagen Golf. Normal, car, appartenant à la constellation VW, Seat puise la quasi-totalité de ses composants de la banque d’organes du groupe automobile allemand. A commencer par la palette des motorisations qui en compte cinq, dont trois sont d’emblée disponibles chez l’importateur marocain. Il s’agit, en Diesel des blocs 1.9 TDi de 105 chevaux ainsi que le nouveau 2.0 TDi de 140 ch et en essence, du 1.6 l qui développe 102 ch. Quant aux amateurs de puissance, ils seront comblés avec l’arrivée, dans les mois à venir, du 2.0 litres essence dans ses deux configurations FSI (injection directe) de 150 ch et TFSI (injection directe suralimentée) de 180 ch. De fortes sensations de conduite en perspective…
A son tour, l’habitacle verse également dans l’esprit sportif avec une planche de bord haute, une position de conduite basse et des sièges particulièrement enveloppants. Outre une habitabilité annoncée en progrès (par le constructeur), on retiendra surtout la richesse de l’équipement.
Au Maroc, la nouvelle Leon existe en deux niveaux de finition «Reference» et «Stylance», en plus de l’exécution sportive «Sport-up» disponible sur commande. La première offre d’emblée la climatisation (manuelle), , un autoradio CD (lecteur frontal + 8 haut-parleurs), des jantes en aluminium de 16 pouces… Cela, en plus des traditionnelles fonctions pratiques (verrouillage centralisé à distance, lèves-vitre avant et rétroviseurs à commande électrique, banquette rabattable 1/3-2/3…) et d’un dispositif sécuritaire assez fourni, incluant 8 airbags (frontaux, latéraux et rideaux), l’ABS, ainsi que l’antipatinage (TCS).
La finition Stylance ajoute notamment le contrôle de stabilité (ESP), la climatisation électronique bi-zones (Climatronic), l’ordinateur de bord, le régulateur de vitesse, une aide au stationnement (radar de recul), des phares anti-brouillard, ainsi qu’un volant multifonction et gainé de cuir. Pour dire que l’équipement est un autre atout majeur pour la nouvelle Leon, il faudra d’abord voir les prix : 199.000 DH TTC pour la Leon 1.6 essence Reference (216.000 DH en finition Stylance) et 233.000 DH pour la version 1.9 TDi (246.000 DH pour la livrée Stylance). La la version 2.0 TDi, elle, s’affiche à 269.000 DH TTC et n’est disponible qu’à partir de la finition Stylance, mais avec deux particularités : des jantes de 17 pouces, ainsi qu’un lecteur CD intégrant un décodeur MP3 et la technologie Bluetooth.
Un positionnement assez compétitif avec lequel Bavaria Motors compte revenir en force dans le marché marocain des berlines compactes à carrosserie cinq-portes. Concernant ce dernier, Tarik Sellami, le directeur de Bavaria Motors, a déclaré : «c’est un segment sur lequel nous étions quasi absents et pour lequel nous sommes désormais très optimiste avec la nouvelle Seat Leon». Une telle affirmation laisse croire que l’importateur marocain de Seat mise beaucoup sur ce modèle pour augmenter son volume de ventes. Il a raison d’être optimiste.

MAZDA:Un modèle à 7 places à la fois sportif et familial




L’IMPORTATEUR de la marque Mazda au Maroc, Jama Auto, a présenté jeudi dernier à Casablanca le nouveau 4x4 Cx-9. Ce modèle, initialement conçu pour l’Amérique du Nord, rappelle son prédécesseur le CX-7, mais en dimensions plus généreuses (plus de 5m de longueur).
Présenté en avril dernier au salon de l’automobile de New York, le CX-9 se veut un SUV (Sport Utility Vehicule) à mi-chemin entre la voiture de sport et le véhicule familial pratique à 7 places. Ses constructeurs entendent répondre à la fois aux besoins spécifiques des familles et aux désirs des conducteurs enthousiastes.

Le nouveau véhicule possède un moteur à essence V6 de 3,7 litres, pour une puissance réelle maximale de 279 chevaux. Son réservoir de carburant est d’une capacité de 76l. Sa consommation interurbaine est de 9,9l/100Km et sa consommation moyenne de 13l/100Km.
Le CX-9 dispose d’un habitacle spacieux, avec de multiples espaces de rangement et un toit ouvrant. Le tableau de bord en forme de T intègre des formes cylindriques et des instruments «Black-out». Avec des contours brillants et un éclairage indirect bleu. Les portes avant et arrière et le plafonnier disposent également d’un éclairage indirect.

Le siège conducteur s’adapte à toutes les tailles grâce à de longs intervalles d’ajustement. Les deux rangées arrière accueillant 3 passagers sont rabattables, offrant ainsi un espace de chargement supplémentaire.

Côté sécurité, le CX-9 est doté d’un système avancé de contrôle de la stabilité du roulis (RSC-Roll Stability Control). En cas de freinage d’urgence, avec une force insuffisante pour l’amorçage de la fonction ABS, le système d’assistance au freinage d’urgence prend le relais. Des airbags latéraux avant et des airbags rideaux allant de la première à la troisième rangée sont déployés.
Le véhicule inclut des prétentionneurs des ceintures de sécurité qui suppriment automatiquement le mou des ceintures après une collision. Ainsi que des limiteurs de charges incorporés qui libèrent la sangle de la ceinture de manière contrôlée, afin de réduire efficacement la pression exercée sur la poitrine du passager.

Le 4x4 CX-9 est disponible chez Jama Auto en 8 couleurs, au prix de 485.000 DH TTC. Un très bon rapport qualité prix selon Jama Auto.
La marque japonaise Mazda a été introduite au Maroc en 2001. Chaque année, près de 3 nouveaux modèles sont importés.
Toutefois, ses parts de marché sont limitées, en raison notamment de l’absence de modèles qui marchent au diesel.

Le nouveau Mazda Roadster Coupé enfin chez nous

Jama Auto du groupe Smeia,
représentant exclusif de la marque Mazda au Maroc,
lance le nouveau Mazda MX-5 Roadster Coupé.



Côté d'abord mécanique, le nouveau Roadster Coupé de Mazda développe une motorisation des plus puissantes. Ce véhicule est équipé de la même mécanique, à savoir un quatre cylindres. Ce moteur 16 soupapes, d’une cylindrée de 2 litres fait partie de la famille MZR. Il est placé longitudinalement, en position centrale avant, donc proche du centre de gravité de la voiture. Par rapport à une implantation transversale, la tenue de route y gagne énormément. Le 2 litres MZR offre une puissance maxi de 163 ch à 6 700 t/min et un couple maxi de 191 Nm à 5 000 t/min, dont 90% disponibles entre 2 500 et 6 700 t/min ce qui rend le Mazda MX-5 Roadster Coupé particulièrement agréable à conduire, même à bas régime. Grâce à l'aérodynamique retouchée de cette version Roadster Coupé, la vitesse de pointe atteint maintenant 215 km/h (+ 5 km/h). Ce moteur répond aux normes Euro 4 relatives aux émissions polluantes. Par ailleurs, il offre également une belle sonorité avec un timbre grave autour de 500 Hz à mi-régime et une sonorité plus sportive au-delà de 5 000 t/min. Une boîte de vitesses à six rapports, elle offre un passage de vitesses facile et agréable. Un simple petit coup de poignet suffit, court, sportif… Un complément idéal au plaisir de conduire le MX-5 Roadster Coupé. A l’instar des deux générations précédentes, le Mazda MX-5 actuel possède un cadre porteur en aluminium dans le tunnel de transmission. Ce cadre en Z fonctionne comme une solide colonne vertébrale reliant la transmission et le différentiel arrière. Ce type de structure se retrouve également sur les Mazda RX-7 et sur les actuels Mazda RX-8 à moteur rotatif, produites sur les mêmes chaînes japonaises que les Mazda MX-5 classiques et Roadster Coupé.
Pour ce qui est du design de cette nouvelle version, il reste purement MX-5 et que les légères variations de lignes qui touchent l’arrière de la voiture lui confèrent un caractère exclusif.
Le Mazda MX-5 Roadster Coupé est basé sur le MX-5 classique à capote souple, un roadster pur et dur dont le modèle original est un succès depuis 17 ans déjà.
Au cours de ces dernières années, plusieurs modèles de coupés/cabriolets ont été lancés, ce qui n’a pas manqué d’intensifier la demande pour la conduite en plein air sans rien perdre des aspects pratiques du toit rigide. Une certaine demande pour un MX-5 doté d’un tel toit, en plus de la version classique à capote souple, n’a pas échappé à Mazda. Comme l’explique très bien M. Takao Kijima, chef de projet Mazda MX-5, « Nous savons que bien des clients ayant considéré l’achat d’un MX-5 ont hésité pour des raisons de sécurité et de confort. » Grâce à un toit rétractable électrique très facile à utiliser, un design unique et un châssis aussi agile que la version classique, Mazda est désormais très bien placé pour accueillir ces clients dans le cercle des fans du MX-5.

Année 2007 : année Record pour Peugeot au Maroc



Avec 12 065 véhicules vendus en 2007, Peugeot a enregistré une progression de 8,77% de ses ventes (voitures particulières et véhicules utilitaires) dans un marché marqué par une évolution importante de l’offre et par une concurrence accrue.

Ce résultat s’explique par les performances réalisées au niveau du marché des voitures particulières importées neuves. Peugeot enregistré une progression de 24,53% sur ce marché. Le Partner CBU, la 206 et la Peugeot 207 sont en tête de leurs catégories respectives avec 1663 unités vendues pour le Partner CBU, 1661 voitures vendues pour la 206 et 1443 pour la 207.
Toute l'actualité

Fiat Grande Punto : l’ère du renouveau

Avec la Grande Punto, Fiat a réussi à concevoir une auto, belle, spacieuse et polyvalente Citadine la plus vendue en Europe durant les quatre premiers mois de l’année 2006, la Fiat Grande Punto débarque sur le marché marocain avec de grandes ambitions. A commencer par redorer l’image de Fiat Auto Maroc. Son look, ses nombreuses qualités et sa gamme de prix assez compétitive lui en donneront les moyens.


Dans le sillage du regain commercial que vit actuellement Fiat Auto à l’échelon européen, sa filiale marocaine pourrait également se repositionner haut dans les ventes sur le marché automobile national et ce grâce à la Grande Punto. Celle-ci actuellement leader de son segment en Europe (avec plus de 30% de parts de marché) a été présentée à la presse marocaine à la veille du Salon Auto-Expo. L’occasion de faire déplacer de Turin, Luca De Meo, responsable de la marque Fiat au sein du groupe automobile italien. C’est dire combien Fiat Auto Maroc mise sur sa nouvelle citadine pour redorer son blason. Une citadine qui ne mérite presque plus d’être considérée en tant que telle. Et pour cause, ses mensurations généreuses la rapprochent de la catégorie supérieure, celle des compactes. Avec la Peugeot 207, qui affiche exactement la même longueur (4,03 mètres), la Grande Punto est l’autre modèle le plus long du segment des citadines (s’il fallait encore croire à cette segmentation). Par rapport à celle qu’elle remplace, la Grande Punto ajoute presque 17 cm en longueur, 27 cm en largeur (1,68 m) et 14 cm en hauteur (1,49 m)
Esthétiquement, cette turinoise s’habille d’une belle robe signée du grand designer italien Giugiaro, en coopération avec le «Centro Style» de Fiat. Celui-ci a visiblement crayonné la face avant en s’inspirant légèrement du coupé GT de Maserati, au demeurant une marque du groupe Fiat. C’est ce qu’évoque les optiques en amande et la large calandre qui surmonte la grande prise d’air au bouclier pour former une bouche béante. Pour le reste, cette nouvelle Punto puise son charme italien à travers la quasi-totalité de ses atours. Ainsi, la partie arrière reçoit un hayon encadré par des feux verticaux (comme sur l’ancien modèle) inédit, tandis que le profil montre une ceinture de caisse fortement inclinée à la façon d’un coupé de chez Alfa Romeo. La fiche de spécifications techniques et d’équipements communiquée par Fiat Auto Maroc n’hésite pas de parler de «rétroviseurs type F1». Une façon «plutôt maladroite» de dire qu’ils sont tout simplement beaux et profilés en tenant compte des impératifs de l’aérodynamique. Car aujourd’hui tout le monde sait que la Scuderia Ferrari appartient aussi au groupe Fiat. Quoi qu’il en soit, la ligne de la Grande Punto est très réussie, mélangeant savamment des courbes sensuelles à des lignes droites et dynamiques.
Contrairement à la version précédente, la Grande Punto sera proposée au Maroc dans ses deux carrosserie : 3 et 5 portes. Et bien que la première profite d’une ligne plus sportive, on ne doute point que ce sera la seconde qui constituera l’essentiel des ventes dans le Royaume.
Mais dans les deux cas, l’auto peut aussi avancer comme point fort son habitabilité généreuse. Car sur les 4 mètres de longueur, 2,51 m vont à l’empattement (soit 51 cm de plus qu’auparavant). De quoi se faire une idée très optimiste sur l’espace alloué aux occupants. C’est là où l’on comprend pourquoi le constructeur italien n’a pas été prétentieux d’ajouter le qualificatif «Grande» à la nouvelle Punto. En revanche, le volume du coffre n’évolue que légèrement par rapport au modèle précédent, passant à une capacité de 275 litres.
Notre premier contact avec le véhicule nous a permis de découvrir une planche de bord fonctionnelle, à l’aspect moderne et aux matériaux de bonne qualité. Mais, surtout, la Grande Punto devrait rallier l’avis (et le choix) des acheteurs par un équipement riche dès le premier niveau, «Dynamic». Celui-ci offre entre autres, l’ABS avec répartiteur (EBD), le double Airbag, l’ordinateur de bord, un lecteur CD relié à 6 haut-parleurs. On regrette cependant que la climatisation (manuelle) soit facturée en option à 9.000 DH.
Le second niveau «Emotion», ajoute elle, les lève-vitres électriques arrière, les rétroviseurs extérieurs électriques, les commandes radio au volant, des phares antibrouillard et des jantes en alliage de 15 pouces. Mais toujours pas la climatisation. Celle-ci apparaît d’office et à régulation automatique bi-zone dès la troisième configuration d’équipement (la «Collezione»), qui se distingue par la présence d’un accoudoir central, d’airbags latéraux et rideaux, d’un réglage lombaire électrique, d’un volant et un pommeau de vitesses gainés de cuir, d’un lecteur MP3, et extérieurement par des jantes de 16 pouces. Enfin, plus exclusive, la version «Sport» gratifie son propriétaire d’une livrée assez luxueuse et très sportive, incluant notamment des sièges baquets, une installation Hi-Fi avec amplificateur (Sub-Woofer), ainsi qu’un kit de carrosserie spécifique composé, notamment, de jantes de 17 pouces, d’un becquet de toit et de jupes latérales en bas de caisse. Le tout, sans oublier le contrôle électronique de stabilité (ESP), associé à l’antipatinage (ASR+MSR). Des aides à la conduite qui ne sont pas de trop pour la plus puissante des Grande Punto dans la gamme importée à savoir, la version 1.9 JTD de 130 chevaux. Et à propos des motorisations, outre ce dernier bloc qui coiffe toute la gamme, la Grande Punto est disponible essence avec un 1.2 litre de 65 ch et en Diesel avec un 1.3 l Multi-Jet décliné en deux puissances: 75 et 90 ch. Voilà pour les caractéristiques du produit Grande Punto, tel qu’il est proposé par Fiat Auto Maroc.
La filiale marocaine, entend en faire sa «locomotive de la relance» jusqu’à ambitionner même le leadership dans le segment B, celui des citadines. C’est ce qui a été dit haut et fort durant une conférence de presse animée par les principaux responsables de Fiat Auto Maroc. Et pour pouvoir conquérir son segment, la Grande Punto pourra compter sur des tarifs, on ne peut, compétitifs : à partir de 132.000 DH TTC pour la version 1.2 essence de 5 portes et 156.000 DH pour la Diesel 1.3 (70 ch), 5 portes toujours. La 1.9 JTD «Sport» de 130 ch séduira plus d’un bien qu’elle ne soit déclinée qu’en carrosserie 3 portes, puisqu’elle est affichée à 208.000 DH TTC.
A notre humble avis, la Grande Punto est bien partie pour séduire les Marocains et attirer même une nouvelle clientèle, celle capable d’apprécier toutes les qualités d’une bonne voiture. Car la Grande Punto l’est assurément en étant «sexy», grande, robuste (cinq étoiles aux crash-tests EuroNCAP) et abordable. Reste encore à faire savoir tout cela…

Citroën C4 Picasso : Le monospace à deux (c)offres

Le C4 Picasso offre deux places en moins, mais affiche un cran plus d’originalité. Citroën Maroc lance sa nouvelle gamme de monospaces : C4 Picasso et Grand C4 Picasso. Une offre doublement déclinée pour un même et unique concept, celui du «visiospace».


Les nouveaux Picasso sont enfin commercialisés au Maroc. Leur lancement officiel s’est fait la semaine dernière à Casablanca, lors d’une conférence de presse animée par Morad El Hajji et Olivier Bortolini, respectivement Directeur de Citroën Maroc et délégué général d’Automobiles Citroën. Avant de céder la parole à M. Bortolini, M. El Hajji a tenu à apporter une précision quant au (léger) retard de ce modèle sur le marché marocain. «Nous avons retardé cette conférence, initialement prévue il y a quelques mois déjà, pour cause de disponibilité suffisante du C4 Picasso, qui rencontre un gros succès en Europe», a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, cet obstacle a été levé et l’arrivée du C4 Picasso est une aubaine pour l’importateur de Citroën afin non seulement de se relancer dans le segment du monospace, mais aussi doper ses ventes. Une projection qui reste très plausible au vu des nombreuses qualités de la gamme C4 Picasso. Une gamme déjà essayée par ALM dans ses deux versions 5 et 7 places (Cf. supplément auto d’ALM n°1268 du 18 octobre 2006 et supplément auto d’ALM n°1349 du 14 février 2007). Plus court que le Grand C4 Picasso de 12 cm seulement (4,47 m contre 4,59 m), le C4 Picasso tout court arbore un style autrement plus original que son grand frère. Outre le traitement de la partie arrière (feux verticaux pour l’un, et étirés jusqu’à déborder sur les côtés pour l’autre), on remarquera surtout le joli décrochement de la ceinture de caisse propre au C4 Picasso (5 places).
A l’intérieur, la présentation est identique pour ces deux frères, mais uniquement jusqu’à la deuxième rangée. Dans le C4 Grand Picasso, deux sièges supplémentaires sont disponibles et permettent de moduler le volume du coffre : 208 litres en configuration 7 places et 576 litres lorsque la troisième rangée disparaît. Le C4 Picasso (5 places), lui, affiche une capacité de 500 litres qu’il est également possible d’accroître si l’on sacrifie une ou deux places. Mais dans les deux cas de figure, on retrouve une flopée d’espaces de rangement et d’aspects pratiques qui confirme la fibre familiale de ces monospaces. Cela va aussi pour l’immense pare-brise qui remonte jusqu’au dessus de la tête du conducteur et de son passager avant. Ces deux occupants profitent ainsi d’une visibilité optimale, y compris en vision latérale grâce aux fenestrons formés par les deux montants. Ajoutez à cela la générosité du vitrage latéral et la possibilité d’avoir un toit panoramique en verre et vous comprendrez pourquoi les marketeurs de la marque aux chevrons ont donné au C4 Picasso le surnom de «visiospace».
Côté équipement, deux niveaux sont proposés par l’importateur : SX et SX Pack. Le premier offre d’emblée une dotation complète (ABS avec assistance et répartiteur de freinage, ESP, 7 airbags dont un pour les genoux du conducteur, la climatisation manuelle, un frein de parking électrique et automatique associé à une aide au démarrage en pente, un régulateur-limiteur de vitesse, l’autoradio CD avec décodeur MP3…).
La finition SX Pack, elle, ajoute notamment la climatisation automatique à 2 zones, un capteur de pluie, l’allumage automatique des feux, des jantes alu de16 pouces, un système Bluetooth intégré, un radar de recul, des tablettes aviation au dos des sièges arrière et même quelques gadgets comme le parfumeur d’ambiance et le cadi repliable Modubox, au demeurant deux exclusivités dans ce segment. «Et le magnifique toit panoramique en verre, alors ?», s’interrogeront les plus exigeants. Réponse: il est logiquement facturé en option à 13.200 DH pour le C4 Picasso et 12.600 DH pour le Grand C4 Picasso. Et, bonne nouvelle : quelques exemplaires avec toit panoramique en verre figurent dans le stock actuel de l’importateur marocain de Citroën, ce qui évitera à l’acheteur d’attendre le délai habituel (deux à trois mois) d’une commande spéciale.
Enfin, mécaniquement, trois motorisations ont été retenues par Citroën Maroc: en essence le 1.8 l de 127 chevaux et en Diesel, le 1.6 HDi de 110 ch et le 2.0 l de 138 ch. Cela nous amène à l’annonce des prix : de 225.000 à 300.000 DH pour le C4 Picasso et de 240.000 à 315.000 pour la version 7 places.
Et avec une grille tarifaire aussi bien structurée qu’étudiée (voir tableau ci-contre), Citroën Maroc serait ainsi à même de concrétiser ses ambitions commerciales et notamment détenir une part de 25% du marché des monospaces au Maroc. Un objectif réalisable lorsqu’on sait que le Xsara Picasso restera au catalogue pour quelques années encore et qui, lui, aura pour mission de jouer le rôle de ticket d’entrée dans la gamme des monospaces aux chevrons.

LOGAN : UN DESIGN A MATURITE


Des lignes plus contemporaines
Nouvelle Dacia Logan s’affirme comme une berline moderne dont le design extérieur, exprimant robustesse et qualité, a évolué pour adopter des lignes plus contemporaines. La calandre est agrandie et reçoit le nouveau logo de la marque ainsi qu’un bandeau supérieur chromé sur la version Lauréate.
La face arrière de Nouvelle Dacia Logan a été redessinée. La nouvelle porte de coffre adopte un look plus dynamique avec un becquet intégré. La ligne de coffre est prolongée dans les feux arrière qui ont été redessinés.

Un intérieur encore plus agréable
Nouvelle Dacia Logan se veut plus séduisante. Une planche de bord nouvelle a été développée pour être à la fois moderne et fonctionnelle. Le dessin des panneaux de portes contribue à la modernité de l’habitacle grâce à des poignées de tirage plus ergonomiques.
Au volant, l’ergonomie des commandes et la lisibilité des informations du tableau de bord ont été particulièrement soignées. Une nouvelle commande de réglage du siège conducteur ainsi qu’une colonne de direction réglable en hauteur rendent le poste de conduite plus ergonomique et la conduite plus confortable.

UN VEHICULE QUI CONFIRME SES FONDAMENTAUX

Une habitabilité toujours aussi exceptionnelle
Les dimensions généreuses de Nouvelle Dacia Logan lui assurent une excellente habitabilité et restent inégalées dans la catégorie des berlines tri-corps du segment B-Entry. Avec une longueur de 4290 mm (augmentée de 4cm par rapport à la version précédente de Logan) et une largeur de 1740 mm, Nouvelle Dacia Logan se situe plutôt dans la norme du segment supérieur (M1).
L’habitabilité intérieure est un des atouts reconnus du véhicule : trois passagers de très grande taille (plus de 1,90m) peuvent s’installer confortablement à l’arrière, avec une garde au toit arrière de 873 mm. La largeur aux bandeaux arrière est remarquable avec 1420 mm, une valeur proche de celles des grandes berlines. Le volume de coffre de 510 litres est sans égal parmi la concurrence dans sa catégorie. Sa géométrie permet le chargement d'objets de formes très diverses.

Une gamme de motorisations complète et éprouvée
Nouvelle Dacia Logan reprend le bloc essence 1.4 l, ainsi que le bloc diesel 1.5 dCi qui ont déjà fait leurs preuves et qui ont contribué au succès de la gamme Dacia. Le moteur 1.4 MPI 75 ch répond parfaitement aux critères de coût, de robustesse et de facilité d’entretien qui caractérisent la marque Dacia. Il se distingue par un couple important à bas régime, disponible sur une large plage d’utilisation, et une consommation maîtrisée (6,8l/100km). Véritable référence en motorisation diesel, le moteur 1.5 dCi est reconnu parmi les diesels les plus performants au monde. Il s’agit d’un groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, doté d’un système d’injection directe common rail de seconde génération qui offre des prestations de haut niveau associées à une consommation très faible. Le moteur 1.5 dCi est disponible au Maroc en 65 ch. Avec des émissions de CO2 limitées à 120g/km, ce moteur offre un bilan écologique tout à fait performant.

Dacia Logan dCi : Plus qu’acceptable

Modèle essayée : Dacia Logan 1.5 dCi Lauréate. Prix TTC : 110.700 DH. La Logan marocaine est désormais disponible dans sa version restylée et baptisée Nouvelle Collection. Qu’a-t-elle de nouveau ? ALM l’a essayée pour tenter de répondre à cette question.


On la voit partout dans le Royaume et elle se taille plus de 15% des parts du marché automobile marocain. «Elle», c’est la Dacia Logan qui a subi récemment quelques évolutions, histoire de lui permettre de poursuivre sa carrière avec toujours autant de succès.
Du coup, beaucoup de futurs acheteurs se demandent probablement «qu’est-ce qu’elle a de nouveau cette Logan ?». Le meilleur moyen de répondre à cette question était donc de passer la voiture mondiale de Renault au banc d’essai, dans sa motorisation la plus demandée, la 1.5 dCi. Première impression : la carrosserie n’a pas subi de gros changements.
A l’avant, la grille du pare-choc devient intégralement peinte. A l’arrière, outre les feux qui adoptent des clignotants à effet cristal, le coffre reçoit un becquet intégré et un bouton poussoir. Autre nouveauté, quelques teintes inédites à l’image de ce bleu métallisé (bleu minéral) de notre modèle d’essai et qui s’ajoute à celles déjà existantes. Bref, il y en a presque de toutes les couleurs et donc pour tous les goûts. Et justement en parlant de goût et en observant la Logan sous divers angles, le constat est là et il est positif : cette voiture n’est finalement pas si mal question design.
Autre constatation, cette voiture est grande. Elle s’étend sur 4,24 mètres en longueur, dont 2,63 m vont à l’empattement et dispose d’un coffre de 510 litres. Voilà des valeurs qui font de la Logan une berline polyvalente et pratique pour une famille. L’intérieur est, en effet, assez habitable pour transporter confortablement cinq adultes. Là encore, on s’aperçoit que les évolutions apportées sont minimes : une nouvelle sellerie, un pommeau de levier de vitesse remodelé et un autoradio CD inédit. C’est tout et pourtant, la Logan a de quoi plaire. En effet, dans sa finition la plus chic, la «Lauréate», on a droit à suffisamment d’équipements dont : le double airbag, la direction assistée, la climatisation, le lecteur CD, le réglage électrique des quatre vitres et des rétroviseurs, le verrouillage centralisé à distance, les phares antibrouillard, etc. Cela en plus d’un gadget assez pratique : l’ordinateur de bord.
Ce dernier apporte au conducteur une série d’informations intéressantes : vitesse et consommation moyennes, distance du dernier trajet, autonomie en carburant… A cela s’ajoutent l’indicateur lumineux des portes non ou mal fermées et une alerte sonore si le conducteur a oublié ses phares allumés après avoir retiré sa clé de contact. Qui a dit que la Logan n’était pas moderne ? Certes, le dessin et la présentation de la planche de bord ne sont pas ce qui se fait de mieux en la matière… mais au moins, c’est du solide.
Saviez-vous que la conception de cette planche de bord en un seul bloc est un plus en terme de longévité ? En clair : il n’y aura pas de bruits de grincement à bord, même au-delà de 100.000 km parcourus ! Là encore, c’est le même constat qui revient : elle est pas mal la Logan. Mécaniquement aussi. D’abord parce qu’elle s’anime du 1.5 dCi, soit un Diesel de dernière génération, emprunté des Renault et Nissan actuelles (Clio, Mégane, Micra). Un moteur peu sonore, pas du tout vibrant et surtout sobre avec une consommation de 5,5 l/100 km en cycle mixte. Il y a ensuite le comportement dynamique de la Logan : bon dans l’ensemble et exempt de tout aspect négatif, du moins pour une voiture de ce segment.
Bref, la Logan n’a finalement de «cheap» que son tarif. Comptez 110.700 DH pour repartir au volant de cette version full-option et quelques milliers de dirhams si vous optez pour la «Logan Box». Il s’agit d’une boîte contenant des pièces de rechange (filtres pour vidange, ampoules, liquides de frein…) nécessaires à chaque visite d’entretien et ce jusqu’à 104.000 km. Un cap kilométrique que la Logan devrait dépasser sans souci. Elle a été développée pour cela.

Chevrolet Captiva : Capteur d’attention

Avec le Captiva, l’importateur de Chevrolet (CFAO Motors Maroc) intègre remarquablement le segment des SUV urbains à 7 places Dernière nouveauté intégrée au catalogue de CFAO Motors Maroc, le Captiva est le premier SUV de Chevrolet destiné à la clientèle européenne. Un 4x4 pour le moins captivant.


Le marché du 4x4 est en forte croissance. Cette donne va pour l’Europe comme pour le Maroc où il s’en est vendu quelque 9.300 exemplaires l’an dernier, soit près de 10% du marché total marocain. Du coup, constructeurs et importateurs ont, tous, tendance actuellement à proposer ce type de véhicules dans leurs gammes. Parmi eux, Chevrolet (groupe General Motors) compte désormais dans sa gamme européenne un SUV (Sport Utility Vehicle) capable de rivaliser avec les références que l’on connaît et qui sont principalement japonaises (Toyota Rav4, Honda CR-V). Baptisé Captiva, ce 4x4 de gabarit moyen a intégré vers la fin 2007 le catalogue de CFAO Motors Maroc, l’importateur – entre autres – de Chevrolet.
Très réussi esthétiquement, le Captiva profite d’une ligne extérieure en parfaite filiation ou parenté devrait-on dire avec le reste de la gamme. Comme l’Aveo, sa face avant adopte un regard expressif agrémenté du nœud de papillon doré, le logo de la marque américaine. L’auto a fière allure avec ses barres de toit, ses jantes alu de 16 pouces (équipement de série) et ses rappels de clignotant dans les rétroviseurs. Ses flancs se veulent musculeux, avec des passages de roues prononcés, tandis que la partie arrière adopte un style à la fois policé et dynamique. A ce niveau, on remarquera le traitement un tantinet sportif de la partie basse du bouclier, mais aussi un porte-à-faux relativement court. Pourtant, ce 4x4 est assez corpulent et avec ses 4,63 m de long (dont 2,70 pour l’empattement), il est même assez grand pour offrir 7 places à son bord.
L’intérieur justement semble avoir été aménagé selon les goûts actuels de la clientèle européenne. A commencer par la présentation moderne et ergonomique du poste de conduite. On est bien loin des planches de bord des anciens 4x4 de la marque américaine, à la fois massives et presque exotiques. Par ailleurs, un premier contact avec l’habitacle du Captiva dénote un certain sérieux de fabrication, ne serait-ce que par la qualité des matériaux employés.
Mais surtout, avec ce 4x4, la gamme européenne de Chevrolet a inauguré son premier modèle à motorisation Diesel. Un événement en soi, puisque ce nouveau bloc constitue LE point fort du Captiva. Et pour cause, ce 2.0 l à rampe commune de dernière génération développe 150 chevaux (pour un couple de 320 Nm), présentant ainsi le meilleur rapport «cylindrée/puissance» de sa catégorie. Le reste de l’offre mécanique comprend deux autres versions essence : un quatre-cylindres 2.4 l de 141 ch et un V6 3.2 l de 230 ch. Toutes les versions du Captiva sont associées à une transmission intégrale non permanente, faisant qu’en conditions normales d’adhérence, le couple est transmis dans sa totalité à l’essieu avant et que les roues arrière ne deviennent motrices que lorsque celles de l’avant patinent.
Concernant l’équipement, il est configuré selon l’offre mécanique. Si la version V6 qui coiffe la gamme a droit à la finition la plus chic, on retiendra qu’en dotation de série (LT), le Captiva offre d’emblée : le double airbag, l’ABS avec répartiteur de freinage, la climatisation, l’autoradio CD (avec décodeur MP3) ou encore des phares au xénon. La version Diesel est aussi proposée en finition LTZ, qui elle, ajoute notamment : les sièges en cuir, la climatisation automatique, le toit ouvrant, les airbags latéraux, le régulateur de vitesse, le radar de recul, le capteur de pluie, l’allumage automatique des phares, des jantes de 17 pouces et même le rabattement électrique des rétros.
Quant aux prix, ils démarrent à 312.500 DH et plafonnent à 441.000 DH. Un positionnement tarifaire si bien étudié qu’il laisse croire que le Captiva a toutes ses chances de figurer en haut du tableau des SUV les plus diffusés au Maroc. Pour autant, les dirigeants de CFAO Motors Maroc restent rationnels dans leurs objectifs de ventes, établis à 25 unités par mois, soit 300 Captiva sur une année pleine comme 2008. Un pari presque gagné d’avance.
Toutes les versions, tous les prix (TTC)

2.4 l ess LT 5 places……………………………………314.026 DH
3.2 l V6 ess LTZ 7 places…………………………….....437.026 DH
2.0 l CDVi LT 7 places..………………………………...360.976 DH
2.0 l CDVi LTZ 7 places…………………………………440.976 DH

Chevrolet Spark : la petite sœur de l’Aveo

En plus du logo de Chevrolet, la Spark pourra également compter sur sa bouille sympathique pour séduire. Pour les petits rouleurs en quête d’une citadine sympathique, sobre et pas chère, la Chevrolet Spark se présente alors comme le produit idéal ou tout au moins intéressant. Elle arrive ce mois-ci dans les concessions de CFAO Motors, l’importateur de Chevrolet au Maroc.

N’en déplaise à ceux qui roulent en Corvette, le logo Chevrolet a bien remplacé celui des automobiles Daewoo depuis le début 2003, soit quelques mois après le rachat de ce constructeur sud-coréen par le géant américain, General Motors (GM). S’en est alors suivie toute une gamme de voitures modernes et adaptées au marché européen. La plus connue et la plus diffusée est incontestablement l’Aveo, qui connaît une bonne carrière commerciale au Maroc. Sauf que l’Aveo devra désormais composer avec une nouvelle venue dans la famille, la Spark, lancée ce mois-ci sur le marché national. C’est aussi une citadine, mais d’un gabarit encore plus compact, soit au “format de poche” comme on dit. Mais la distinction entre les deux petites sœurs se fait d’abord sur le plan du design, où chacune revendique sa propre personnalité.
Bien que l’on parle d’une descendance avec la Daewoo Matiz, la Chevrolet Spark n’a pourtant rien à voir avec celle-ci, du moins esthétiquement.
Les designers semblent même être partis d’une feuille blanche pour dessiner cette voiture. Et leur travail est plutôt réussi. Ainsi, sur une carrosserie ovoïde et proche d’une architecture monocorps, les effets de style ne manquent pas. On remarque tout d’abord deux nervures remontant le capot et se prolongeant jusqu’aux montants du pare-brise pour retomber au niveau de la ceinture de caisse. Vue de face, la Spark paraît faire la moue. Ses optiques anguleuses lui confèrent un drôle de regard. A croire que ce gentil scarabée cherche à se bagarrer avec un éléphant… La partie arrière, elle, donne une toute autre impression, celle d’un air dubitatif. Et pour cause, ses blocs de feux en forme de pastille sont du plus bel effet. Là encore, on pourrait déborder d’imagination et croire que cette petite Coréenne fait les yeux ronds à tous ceux qui la suivent du regard…
Question dimensions, la Spark n’est pas si lilliputienne que cela, puisque sa longueur totale mesure 3,50 mètres, tandis que sa hauteur atteint 1,50 m, soit 1 cm de moins qu’une Peugeot 307. C’est donc sous le pavillon que cette voiture est moins «citadine» que les autres. Lors de notre premier contact (statique donc) avec le véhicule, on a pu découvrir un habitacle au traitement moderne, notamment pour ce qui est de la présentation de la planche de bord. On y trouve une double instrumentation séparée : les compteurs au centre et les voyants lumineux alignés en demi-cercle, juste derrière le volant. Les plastiques sont durs au toucher, mais l’assemblage semble correct.
En revanche, côté équipement, cette «Chevy» joue la carte minimaliste, mais offre tout de même deux petites fantaisies pour une voiture de ce segment : la climatisation et la direction assistée. Mais elle a aussi des miroirs de courtoisie dans les pare-soleil, l’ouverture du coffre et de la trappe à carburant à partir de l’intérieur ainsi que des appuis-tête intégrés au dossier de la banquette rabattable. Cette dernière option permet de faire évoluer le volume du coffre de 170 à 845 litres, soit l’une des plus meilleures valeurs de la catégorie.
Des deux motorisations essence proposées par le constructeur pour la Spark, l’importateur marocain en a retenu une. Il s’agit d’un 3 cylindres, cubant 0,8 l de volume et offrant 50 chevaux de puissance. Du coup, il ne faut pas s’attendre à des miracles pour ce qui est des performances routières… Sauf pour ce qui est de la consommation. En effet, si la vitesse maximale ne dépasse pas les 150 km/h, il est intéressant de savoir que la consommation moyenne n’est que de 4,2 l /100 km et difficile de trouver plus frugal chez la concurrence.
C’est là un critère déterminant lorsqu’il s’agit d’une voiture principalement taillée pour la ville. Cela, même si le constructeur annonce avoir testé la Spark sur toutes les routes du monde, dans le cadre de ses tests de fiabilité et d’endurance. Enfin, la Spark arrive ce mois-ci dans les showrooms de CFAO Motors (importateur des marques Opel, Isuzu et Daf), qui prévoit d’en vendre jusqu’à 50 par mois. Son prix est affichée à 105.000 DH TTC (peinture métallisée incluse). Un positionnement tarifaire bien calculé par rapport aux autres représentantes de ce segment.
A ce titre, on précisera que les citadines Kia Picanto, Hyundai Atos, Suzuki Alto et Volkswagen Gol sont celles qui font directement concurrence avec la Spark sur le marché marocain, autant par leurs gabarits que par leurs prix. Dans ce lot, la Spark pourra avancer sa bouille sympathique, son appétit d’oiseau et son appartenance patronymique à la nébuleuse GM. C’est quand même une Chevrolet !

Embrayage : L’automobile, un bien qu’il ne faut pas brader

Ce sont des sommes astronomiques que chaque nouveau modèle englouti avant même d’effectuer ses premiers tours de roues.


Trois à sept années pour le développement d’un nouveau modèle. Des milliers de coups de crayon pour lui offrir un design original, accrocheur ou tout au moins séduisant. Des centaines de brevets déposés dans le cadre des innovations et technologies qu’il embarquera. Jusqu’à 2.000 heures de travail minutieux pour sa mise au point finale sur le plan industriel. Deux à trois millions de kilomètres parcourus (toujours par ce nouveau modèle) dans le cadre des tests de fiabilité et d’endurance. Puis enfin, tout un processus de lancement à l’échelon mondial, incluant une révélation dans un grand salon automobile, des essais-presse pour les journalistes et tout un dispositif marketing pour sa commercialisation.
Voilà en gros, tout ce dont doit s’acquitter une nouvelle voiture avant son lancement, avec au final, un coût moyen de développement allant généralement de 300 à 600 millions d’euros. A titre d’exemple, le Koleos a nécessité quelque 391 millions d’euros à Renault, alors que l’actuelle Fiat Bravo a «avalé» 350 millions pour être concrétisée. Même dans le cadre d’un projet commun entre deux constructeurs, prévoyant une plate-forme et des organes en commun, l’investissement reste lourd. C’est le cas par exemple du Porsche Cayenne, qui bien qu’il partage ses dessous avec le Touareg de Volkswagen, a tout de même exigé 350 millions d’euros. Bref, ce sont des sommes astronomiques que chaque nouveau modèle englouti avant même d’effectuer ses premiers tours de roues! en d’autres termes, ce sont des millions d’euros qui défilent sous vos yeux, lorsque vous vous faites doubler sur l’autoroute par une BMW Série 7 ou une Jaguar XF, comme par une Opel Astra.
Du coup et lorsqu’on voit certains importateurs marocains s’acharner pour écouler l’automobile à coups de rabais, médiatisés sur de grands panneaux d’affichage, on ne peut alors que déplorer ces braderies. Et puis, à la place du consommateur, il faudrait réfléchir plus d’une fois avant de céder à la tentation. Il faudrait surtout se dire, qu’en fin de compte, une remise de 5.000 DH sur une berline compacte n’équivaut qu’à 2 traites de gagnées. Pas plus. Alors, doit-on sacrifier un bon choix d’un véhicule neuf au nom d’un prix cassé ?

Rallye Classic 2009 : Que du beau linge dans le 16ème

Sous la présidence d'honneur de SAR le Prince Moulay Rachid, le Rallye Classic 2009 se déroulera du 14 au 21 mars prochain. Une 16ème édition qui promet d’être, à son tour, unique.


Comme il est de coutume depuis plus de 15 ans maintenant, le «Classic» a eu droit la semaine dernière à sa traditionnelle conférence de presse de «pré-rallye». Un premier jet médiatique qui a eu pour but de présenter les diverses facettes de l’édition 2009, la 16ème du nom. Une rencontre principalement animée par les organisateurs du Rallye, Jean-François Rageys et sa femme Dominique, ainsi que Kamil El Kholti, directeur de communication du Rallye et Leila Benhima Cherif, présidente de l’Heure Joyeuse. Une association, qui est devenue le partenaire social historique du Classic et grâce à laquelle le Rallye a acquis son surnom mérité de «Route du Cœur». Rappelant que l’édition de cette année se déroulera du 14 au 21 mars prochain et qu’elle verra la participation d’une soixantaine de participants, M. Rageys a rappelé le caractère exclusif de cette manifestation du fait qu’elle se déroule au Maroc. Et du Royaume, Jean-François est fier autant que n’importe quel Marocain de pure souche et de patriotisme authentique. «Dans le cadre d’un «Maroc Classic», les nouveaux participants vont s’apercevoir que le Maroc est le pays où conduire rime le mieux avec plaisir et loisir. En fait, c’est un véritable paradis pour rouler à bord d’une belle ancienne ou d’une prestigieuse et puissante GT moderne», dit-il. L’édition de cette année se veut particulière à plus d’un titre. D’abord, du fait du parcours emprunté, lequel s’élancera de Casablanca avant de passer par les villes-étapes de Fès, Bin El Ouidane, Tiznit, Agadir et Marrakech, soit un parcours total de 2.397 km de routes asphaltées. Chacune des étapes, d’une longueur moyenne de 300 à 350 km par jour, sera entrecoupée d’une halte déjeuner et rythmée par des épreuves de régularité routières sur lesquelles s’affronteront chaque jour, les participants, à coups de dixièmes de seconde. Car, et c’est le principe même du «Classic», ce Rallye reste avant toute chose une épreuve de régularité, soit une course où la précision du timing l’emporte sur la vitesse. Mais surtout, le Classic 2009 sera marqué par la participation particulière de deux grandes légendes du sport automobile français. Il s’agit de Jean-Pierre Nicolas et Robert Neyret, alias «Bob». Le premier participera sur un coupé Peugeot 504 V6 de 1976, le second sur une Citroën DS 21 de 1972. Cela nous amène à évoquer, ne serait-ce que succinctement, le beau linge mécanique qui déboulera, une semaine durant, sur les routes marocaines. Sur le plateau «Classic» (modèles antérieurs à 1982), on pourra voir des Jaguar (XK 120, XK 150 et Type E), des Alfa Romeo (Giulietta, 1750 GTV), des Ferrari (Barchetta Touring 212, 275 GTB, 512 BB…), quelques Porsche ainsi que des Mercedes, dont un coupé 300 SL de 1962 et un autre190 SL de 1957. Mais encore, quelques anglaises comme la Triumph TR5 (1968), la Morris Cooper S (1967) et les Austin Healey (100/4 et 3000 MK III). Dans la catégorie «Prestige» (véhicules au-delà de 1982), la Lotus Super Seven de Abdelmajid Alaoui, la Ferrari F430 Spider ou encore la Porsche 911 C2, pilotée par le double vainqueur Rafik Lahlou sont autant de bolides qui ne passeront pas inaperçus. Enfin, on notera que cette conférence de presse a été ponctuée par l’intervention de quelques principaux sponsors du Rallye Classic, dont Peugeot (partenaire «Automobile» du Rallye), représenté par Loïc Morin, le P-dg de Sopriam.

Global Engines-Hyundai : Entre bon bilan et grandes ambitions

En présence de son staff dirigeant, Global Engines a convié la presse nationale pour lui présenter ses bons résultats enregistrés par la marque Hyundai en 2008 et lui dévoiler ses différentes perspectives pour 2009.

Revenir sur la performance commerciale de Hyundai en 2008, donner un aperçu sur le plan stratégique de Global Engines en 2009 et annoncer la nouvelle grille tarifaire de la marque au Maroc. Tels sont, en gros, les trois principaux axes qui ont été développés par Global Engines (GE) lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière, à Casablanca. Par la voix de son directeur général, Khalil Al Sheikh, l’importateur marocain de Hyundai a présenté, devant un parterre de journalistes, les bons chiffres enregistrés en 2008 par Hyundai dans le monde et au Maroc.
A commencer par celui du total des ventes réalisées par le premier constructeur automobile coréen et son réseau mondial (plus de 6.000 distributeurs), à savoir, 2,2 millions d’unités.
Au Maroc, les livraisons de véhicules neufs badgés d’un grand H (en italique) ont atteint exactement 7.155. Un volume correspondant à une hausse d’environ 20% par rapport à 2007, soit une croissance légèrement supérieure à celle du marché automobile national.
Ainsi et dans le détail, GE a livré 5.657 voitures particulières (VP) et 1.498 véhicules utilitaires (VU), soit respectivement 8 et 9 de parts dans chacun des deux marchés (VP et VU).
Tout en précisant que Hyundai s’est hissée au cinquième rang du classement des voitures importées (VP-CBU), M. Al Sheikh revient sur les performances de la marque par segments. Une deuxième place dans le segment des micro-citadines grâce aux 1.467 ventes réalisées par la nouvelle i10, auxquelles s’ajoutent quelque 500 unités du modèle remplacé, c’est-à-dire l’Atos. Cela fait un total de 1.981 micro-citadines livrées par Hyundai, soit 15% de part de ce marché. Egalement deuxième de son segment, l’Accent a été livrée à près de 1.250 nouveaux propriétaires en 2008. Elle détient de ce fait une part de 6% du marché des citadines-sedan.
Du côté des 4x4, et comme l’a bien relayé la dernière campagne publicitaire de Hyundai, c’est carrément le leadership de ce segment que s’est offert le modèle Santa Fe, avec 1.272 unités vendues. En cumulant les ventes de ce modèle avec celles du SUV compact Tucson (904) et celles du grand 4x4 de luxe Veracruz (90), la marque coréenne occupe –là encore– la deuxième place sur le marché du 4x4 au Maroc.
Dans le segment du VU, la marque a terminé 6ème, mais son H1 s’est adjugé le leadership du marché des vans avec le 377 unités vendues et une part de 32%. Plébiscité par les opérateurs touristiques, le beau et grand H1 (de 9 à 12 places) véhicule lui aussi une image valorisante de Hyundai.
Quant à la routière Azera, son incursion sur le marché national aura surtout servi de «première expérience de Hyundai dans le segment du luxe», avec «un objectif d’entretien d’image de marque» indique le dossier de presse de GE. L’Azera aura en quelque sorte préparé le terrain à la toute nouvelle Genesis. Cette grande et luxueuse berline, qui vient d’être élue «Voiture de l’Année 2009 en Amérique du Nord», sera lancée au Maroc cette année. Elle est d’ailleurs l’une des nouveautés qui constituent l’offensive «produits» prévue par GE en 2009 et dans laquelle s’inscrivent également les modèles i20 et i30. Dans sa stratégie triennale (2009-2011), GE ambitionne de suivre l’évolution du marché national pour être au moins égale à sa croissance.
Ceci étant, il sera aussi question d’une série de mesures sur les plans logistique et commercial. D’une part, la diversification de l’origine de l’importation, incluant notamment un point d’approvisionnement en Europe, afin de profiter du démantèlement douanier avec l’Union européenne. D’autre part, une politique commerciale plus agressive, avec un renforcement de la force de vente et des commerciaux spécialisés par catégorie de véhicules.
Cela ne va pas sans la poursuite de tout le travail accompli au niveau du réseau de distribution. Faut-il le rappeler, l’année 2008 a vu l’inauguration d’un deuxième point de vente de Hyundai à Casablanca. En 2009, une nouvelle succursale sera finalisée à Tanger (un investissement d’environ 40 millions DH), tandis que deux nouveaux concessionnaires entreront en service.
Enfin, tout cela sera relayé par un important dispositif de communication, celui-là même qui vient d’annoncer une réduction sur la grille des prix. En effet et depuis le 11 du mois courant, l’ensemble de la gamme (VP et VU) a profité d’une baisse tarifaire de l’ordre de 4% et ce, en répercussion à la récente application du nouveau taux douanier qui concerne les marques asiatiques et qui est de 27,5% et non plus 32,5%.
Bref, Global Engines a mis toutes les chances de son côté pour réaliser ses objectifs à court et moyen termes, à savoir vendre 8.000 véhicules en 2009 et atteindre une part de marché d’au moins 10% d’ici 2011. C’est à croire que rien ne pourra arrêter la croissance de Hyundai au Maroc.

Peugeot 308 : Primée chez les «Soviets»

Peugeot 308 : Primée chez les «Soviets» En Russie, la Peugeot 308 a reçu le titre de «Voiture de l’année 2009» dans la catégorie des voitures compactes.


Au pays des Lada, de la Pravda et de la vodka, Peugeot sort du lot. Ses ventes locales sont en hausse d’année en année et sa compacte vient d’y être distinguée par la plus importante publication automobile. En effet, le magazine automobile russe «Za Roulem» vient de décerner à la 308 le titre de «Voiture de l’année 2009» dans la catégorie des compactes. Une belle distinction pour cette lionne, lancée en Russie en 2008 et été présélectionnée parmi les modèles les plus vendus de ce marché. A ce titre, il est à rappeler que tous les modèles en lice étaient repartis en 9 catégories et que les votes ont porté sur 7 critères dont la tenue de route, le confort, le style, les nouvelles technologies et le rapport qualité/prix. Victoriueuse de sa catégorie, la 308 s’est classée en première position sur 6 des 7 critères, ce qui n’était jamais arrivé depuis l’existence de ce Prix. De quoi enchanter les responsables de la marque au lion, à commencer par Bernd Schantz, Directeur de la division «Commerce international» chez Peugeot. Celui-ci a notamment déclaré : «ce prix vient couronner une année 2008 de forte croissance sur le marché russe avec une augmentation de 92% de nos volumes avec 48.000 unités, portés essentiellement par le succès de la Peugeot 308, dont la Russie est le 4ème marché d’importance pour la 308 berline en 2008».

Patrice Ratti : «Le projet de Renault à Tanger sera maintenu»

Des nouveautés très attendues, un réseau renforcé et une notoriété grandissante..., le nouveau P-dg de Renault Maroc, Patrice Ratti est très optimiste quant à l’évolution de la filiale marocaine du losange en 2009.


ALM : Comment qualifiez-vous le bilan général de Renault Maroc au terme de l’année 2008?
Patrice Ratti : 2008 aura été une année record pour Renault Maroc. Les chiffres sont là : plus de 34.200 véhicules vendus (marques Renault et Dacia) et un peu plus de 28% en parts de marché. Renault est leader du marché, tandis que Dacia est la deuxième marque automobile la plus vendue au Maroc. Sur le plan industriel, Somaca a également signé la meilleure année de son histoire avec plus de 41.000 voitures assemblées, dont une part exportée vers l’Europe. 2008 a aussi été une année durant laquelle Renault Maroc a renforcé son réseau son réseau déjà le plus étoffé du Royaume. Enfin, qu’il s’agisse de nos produits, comme pour ce qui est des services, tous les indicateurs de qualité sont positifs.

Qu’avez-vous prévu afin de consolider ce bilan en 2009 ?
Concernant les produits, 2009 sera d’abord une année pleine pour des modèles que nous avons lancés en 2008, tels que le Koleos, la Symbol et le Kangoo Evolution. Mais il y aura bien des nouveautés comme Laguna Coupé, Mégane III berline et coupé, puis dans quelques semaines, la version Diesel du Koleos. Nous misons aussi sur une autre grande nouveauté, à savoir la Sandero, qui va non seulement élargir l’offre de Dacia, mais également rehausser son image. D’autre part, le réseau va continuer à s’agrandir. Il sera notamment question d’ouvrir un point de vente à Errachidia et un autre à Ouarzazate, soit deux villes où il y a peu de marques concurrentes. À Marrakech, notre concessionnaire va rénover et élargir sa représentation. Puis, nous-mêmes, à notre succursale casablancaise de la place Bandoeng, allons agrandir nos ateliers de réparation. C’est donc tout un programme d’élargissement et d’agrandissement que va subir notre réseau en 2009 et ce, afin d’offrir des prestations de qualité et de proximité à nos clients. C’est d’ailleurs dans ce même sillage que nous avons lancé récemment un service d’assistance pour Renault et Dacia.

Comment voyez-vous l’image de Renault au Maroc ?
L’image de Renault est globalement bonne au Maroc. Nous avons une notoriété quasiment totale, mais une image fortement liée au Kangoo. Cela dit, nous travaillons sur des modèles au design fort comme Laguna Coupé, Koléos, Mégane et Symbol, pour donner une image complète et plus valorisante de Renault.

Qu’en est-il de l’investissement de Renault à Tanger? Comment expliquez-vous la dernière volte-face de Nissan par rapport à ce projet ?
Il y a une position officielle de Renault concernant ce sujet et je ne peux pas en dire plus. Maintenant, en ce qui concerne Nissan, il est évident de comprendre que ce constructeur, qui a annoncé des résultats historiquement négatifs, tout comme d’ailleurs ses rivaux japonais, a logiquement suspendu sa participation au projet de Tanger, en attendant des jours meilleurs. De toute façon, l’essentiel des volumes de production sera assuré par Renault, Nissan n’ayant que 20% de ce projet que la dernière décision de Nissan ne met pas en péril. Donc, le projet de Renault Tange-Med sera bien maintenu.

Comment évaluez-vous l’impact de la crise financière mondiale sur le marché marocain ?
Pour l’instant, le Maroc est l’un des rares pays où il n’y a pas vraiment d’impact de l’actuelle crise mondiale. Les banques accordent toujours des crédits aux acheteurs et le marché automobile continue à croître, même s’il augmente moins vite qu’en 2008. Maintenant, crise ou pas, le marché ne pourra qu’évoluer à terme puisqu’il a un taux de motorisation encore très faible, une croissance importante du PIB et de plus en plus de produits abordables, à l’image de la Logan. Il y a donc tous les fondamentaux pour que le marché automobile ne baisse pas cette année.